Le confinement est en vigueur en France. Des nouvelles restrictions qui entraînent la fermeture de certains commerces. Malgré cela, la situation ne change pas tant que ça à quelques exceptions près.
Dans les rues de Toulouse, vous avez peut-être remarqué que de nombreuses boutiques sont fermées aujourd’hui. Il est vrai que le lundi de Pâques est un jour férié. Cependant, certains de ces magasins vont rester fermer dans les semaines à venir en raison du confinement. Cette fois, les règles sont nettement plus souples pour les commerçants. La liste de commerces essentiels est allongée par rapport au premier confinement.
Dans la liste des commerces dits de première nécessité, on retrouve cette fois, les librairies, les disquaires, les salons de coiffure, les magasins de bricolage, les magasins de plantes et de fleurs. On retrouve aussi les chocolatiers, les cordonniers, les concessions automobiles. Et cette fois, les visites de biens immobiliers sont autorisées. Comme lors des précédents confinements, les magasins d’alimentation générale et les supérettes peuvent accueillir du public pour l’ensemble de leurs activités.
En revanche, les magasins multi-commerces, les supermarchés, les hypermarchés et autres magasins de vente d’une surface de plus de 400 m2 ne peuvent accueillir du public que pour les activités alimentaires et pour la vente de produits de toilette, d’hygiène, d’entretien et de produit de puériculture.
Les marchés alimentaires sont maintenus. Les marchands proposant de la nourriture ou bien la vente de plantes, fleurs, graines, engrais, semences et plants d’espèces fruitières ou légumières sont autorisés. Une autorisation valable dans les marchés ouverts ou couverts. En revanche, les marchés non-alimentaires sont interdits. C’est donc le cas des brocantes ou bien des braderies.
En ce qui concerne les services à domicile voici ce qui est autorisé selon la préfecture. « Dans les cas où le lieu d’exercice de l’activité professionnelle est le domicile du client, les déplacements ne sont autorisés qu’entre 6 heures et 19 heures, sauf intervention urgente, livraison ou lorsqu’ils ont pour objet l’assistance à des personnes vulnérables ou précaires ou la garde d’enfants. »
De manière plus concrète, à Toulouse les boutiques des centres commerciaux en périphérie sont donc concernées par ces fermetures. Mais cela ne change pas grand chose puisque ces commerces ne peuvent plus ouvrir depuis la fin du mois de janvier. Seules, les boutiques alimentaires sont toujours ouvertes dans les galeries.
Une autre enseigne qui reste fermée est Ikea. La surface du magasin de Roques dépasse les 20 000m2. Là aussi, la fermeture est en réalité actée depuis la fin du mois de janvier. Depuis, un système de click n collect est en place.
Les boutiques de shopping sont donc les grandes perdantes de ces nouvelles mesures en place avec le confinement. Les magasins d’habillement, de déco, de bijoux, les concepts store et les boutiques de créateurs ne sont pas considérés comme étant de première nécessité. Impossible pour ces lieux de recevoir des clients.
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