Tournefeuille. Baignade de nouveau autorisée au lac de la Ramée
21 juillet 2022 - 14:22
La baignade est de nouveau autorisée au lac de la Ramée à Tournefeuille, près de Toulouse. Elle avait été interdite à cause de la présence de cyanobactéries.
Le drapeau est vert. La baignade est de nouveau autorisée au lac de la Ramée, à Tournefeuille, dans l’agglomération de Toulouse, depuis le mardi 19 juillet. En effet, Les dernières analyses réalisées par l’Agence régionale de santé d’Occitanie (ARS) « confirment qu’il est à nouveau possible de se baigner sans risque pour la santé », annonce la municipalité de Tournefeuille.
« Une vigilance particulière sera apportée par les équipes de Toulouse Métropole et par l’ARS 31 sur l’évolution de la situation, notamment en cas de nouvelles chaleurs qui favorisent le développement de cette cyanobactérie », indique aussi la mairie.
Pour rappel, le 14 juillet, les analyses de l’ARS relevaient une présence de cyanobactéries dans le lac de la Ramée. Ce qui a conduit à l’interdiction de baignade, tout comme la pratique de sports nautiques, et même la pêche. L’interdiction tombait alors à un bien mauvais moment. Le département de la Haute-Garonne était placé en vigilance orange canicule par Météo France. Le mercure atteignait la barre des 40 °C dans l’après-midi du 15 juillet. Les habitants qui comptaient se rafraîchir au lac de la Ramée devaient donc se tourner vers d’autres lieux autour de Toulouse.
Baignade aussi interdite au lac de la Ramée à Tournefeuille en 2021
La présence de cyanobactéries au lac de la Ramée ne constitue pas une surprise. Elles sont tolérables dans une certaine limite. Le seuil d’alerte a également été dépassé sur le site en 2021. Ce qui a entraîné une suspension de la baignade durant plusieurs jours.
Certaines cyanobactéries peuvent produire des toxines nocives (appelées cyanotoxines). Elles peuvent provoquer des intoxications, vomissements et diarrhées, des irritations des yeux, de la gorge et des oreilles, mais également des effets néfastes pour le système nerveux, des maux de tête, de la fatigue et des vertiges. L’ARS Occitanie fait donc preuve d’une vigilance accrue lorsqu’une forte prolifération se présente.
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