Plus connu sous l’acronyme Teso, pour Toulouse EuroSudOuest, le projet Grand Matabiau, quais d’Oc vient d’être, en partie, déclaré d’utilité publique. Une décision du préfet de la région Occitanie Étienne Guyot, en date du 16 décembre 2019 et qui porte sur une première phase de travaux.
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Le préfet de la région Occitanie et de la Haute-Garonne, Étienne Guyot a déclaré d’utilité publique l’opération Grand Matabiau, quais d’Oc, initialement dénommée Toulouse EurosSudOuest (Teso). Une décision prise par arrêté le 16 décembre 2019 qui fait suite à une enquête publique et porte sur une première phase de travaux.
Cette opération est portée par Toulouse Métropole, qui en a confié la réalisation opérationnelle à la société publique locale d’aménagement Europolia et à l’établissement public foncier local du Grand Toulouse.
Elle s’inscrit dans un projet plus global d’aménagement urbain et d’amélioration des mobilités (situé sur une superficie de 135 hectares) visant à renforcer l’attractivité de la métropole autour de la gare Matabiau, qui deviendrait, ainsi, un véritable pôle d’échanges multimodal. Le projet permettra de requalifier les quartiers alentours et d’étendre le centre-ville de Toulouse jusqu’à la gare.
Cette DUP permettra à l’établissement public foncier local du Grand Toulouse d’accéder à la maîtrise du foncier nécessaire à la réalisation de l’opération. En pratique, la procédure amiable est privilégiée. Ce n’est qu’en cas d’échec de celle-ci que le préfet est sollicité pour prendre des arrêtés de cessibilité et saisir le juge judiciaire pour que celui-ci prononce le transfert de propriété par ordonnance d’expropriation et fixe le montant de la juste et préalable indemnité due à ce titre.
La déclaration d’utilité publique (DUP) se rapporte à une première phase de travaux, comprise dans une aire, de 9 hectares, et comprend les travaux nécessaires à la réalisation des opérations urbaines structurantes suivantes :
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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