56 dispositifs signalés. C’est le score obtenu par Toulouse lors de la campagne #soyonshumains de la fondation Abbé Pierre qui permet de recenser et dénoncer le mobilier urbain anti-sdf. Un résultat qui en fait la ville comptant le plus de cas après Paris. Une triste vitrine.
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Que ce soit des plots, des plaques de métal ou de tortueux designs faussement modernes, les dispositifs anti-sdf constituent l’ensemble du mobilier urbain dont la principale vocation est « d’empêcher les personnes sans domicile de se mettre à l’abri ou de se reposer dans l’espace public », selon la fondation l’Abbé Pierre. L’association caritative qui a organisé, le 13 février dernier, la deuxième cérémonie des Pics d’or pour récompenser les « pires mobiliers anti-SDF », a également mis en place un site collaboratif #soyonshumains permettant de les signaler, photo à l’appui.
Sur une carte représentant la France, il est donc possible de voir la localisation des différents mobiliers recensés. Si Paris arrive largement en tête avec 266 dispositifs relevés, Toulouse n’est pas en reste. La ville rose se hisse au deuxième rang de ce triste classement avec 56 cas, contre 15 à Marseille, 11 à Lyon ou 21 à Bruxelles. Une vitrine d’un Lidl, une façade d’un Crédit agricole ou d’une Caisse d’épargne, le Centre de la Santé, les boutiques MaxMAra et Gant ou des aménagements municipaux ont, entre autres, été épinglés par les internautes.
Toulouse (près d'un LIDL et d'une Caisse d'épargne) #soyonshumains #mobilier pic.twitter.com/Dy6Dv0YiGx
— la rue ou rien (@larueourien1) March 20, 2019
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#Toulouse #SoyonsHumains
9. 29 rue du Languedoc pic.twitter.com/X4snsAdjSK— BonnefoyMarengoFI (@Insoumis31500) January 26, 2018
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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