Rassemblement. Suite à l’appel de l’Union syndicale solidaire de Haute-Garonne, plusieurs dizaines de militants sont venus manifester leur soutien à Carola Rackete devant le consulat d’Italie. La capitaine du navire humanitaire Sea-Watch 3 a été arrêtée pour avoir forcé le blocus italien.
Des drapeaux et des gilets de toutes les couleurs mais un même mot d’ordre : « Libérez Carola Rackete ! ». Plusieurs dizaines de personnes se sont réunies rue Riquet, ce midi, devant le consulat d’Italie de Toulouse pour demander la libération de Carola Rackete. Ce rassemblement, lancé par l’Union syndicale solidaire de Haute-Garonne, réunissait des militants de divers horizons : le DAL, la Ligue des Droits de l’Homme, le NPA, des gilets jaunes, militants antifascistes, etc.
La jeune capitaine allemande du Sea-Watch 3, le navire humanitaire avec lequel elle avait porté secours à une quarantaine de migrants en difficultés sur la mer méditerranée a été arrêtée le 29 juin dans le petit port de Lampedusa en Italie. Celle-ci est accusée d’avoir aidé à l’immigration clandestine et refusé d’obéir à un ordre d’un navire militaire italien de ne pas pénétrer dans les eaux territoriales. Depuis, elle est assignée à résidence à Lampedusa.
« Pour ces délits, elle est passible de 15 ans de prison. Pourtant Carola Rackete et son équipage ont sauvé 42 vies », s’indignent les représentants du syndicat Sud Collectivités Territoriales. Ceux-ci exigent donc sa libération ainsi que « la relaxe de toutes les personnes actuellement poursuivies pour l’aide aux réfugiés, en Italie, en France et dans toute l’Europe ». Les syndicat demande également que « l’Union Européenne et la France, qui n’a pas proposé d’accueillir le bateau allemand, remplissent leurs obligations humanitaires envers des femmes, des hommes et des enfants en détresse ».
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires