Dans le cadre du plan de lutte contre la pauvreté, deux mesures du gouvernement vont bientôt faire leur apparition dans les écoles des quartiers en difficulté : la cantine à un euro et les petits-déjeuners gratuits. Toulouse fait partie des huit académies testant le dispositif.
« Dans les zones défavorisées, un enfant sur dix arrive en classe le ventre vide », a expliqué au JDD la secrétaire d’État auprès de la ministre de la Santé, Christelle Dubos. Pour lutter contre les inégalités d’apprentissage entre les enfants, plusieurs mesures vont être mises en place. Le gouvernement a annoncé dimanche le lancement des petits déjeuners gratuits dans huit académies test, dont celle de Toulouse, à partir du 17 avril. Le gouvernement prévoit de généraliser ce dispositif à l’ensemble du territoire en septembre.
Parallèlement, la cantine à 1 euro devrait faire son apparition d’ici fin avril, selon le ministère. « Les communes qui s’engagent recevront une aide de l’État de 2 euros par repas, sachant qu’il coûte en moyenne 4,50 euros. Cela concernera jusqu’à 10. 000 communes dans toute la France», a précisé Christelle Dubos. Ces initiatives interviennent dans le cadre de la “stratégie nationale” de lutte contre la pauvreté, pour un investissement de 8,5 milliards d’euros.
Kenza Gros Desormeaux
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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