La vidéoprotection remplit de très nombreuses missions qui vont au-delà de la seule lutte contre la délinquance de voie publique. Elle s’est également imposée comme un outil incontournable pour les enquêtes policières et les procédures de justice, comme en témoigne la forte augmentation des réquisitions d’images entre 2017 et 2018.
En 2018, la Police Nationale a procédé à 1418 réquisitions d’images auprès du Centre municipal de Vidéoprotection Urbaine (CVU) contre 798 en 2017. Les principales affaires pour lesquelles des réquisitions sont demandées concernent des vols, des actes de violences, et des trafics (stupéfiants ou cigarettes).
Les renseignements et indices fournis par les images des caméras contribuent positivement à la résolution des enquêtes ; elles sont également très utiles aux victimes qui, grâce aux preuves par l’image, obtiennent réparations et indemnisations dans de meilleures conditions.
Au-delà de ces services rendus, la vidéoprotection s’est aussi affirmée comme un outil efficace d’aide et de secours à la personne : en 2018, elle a permis de mener à bien quelque 207 opérations de secours, soit plus d’une intervention tous les 2 jours.
A titre d’exemple, le mois dernier, un enfant de 6 ans, qui avait échappé à la vigilance de sa mère alors qu’ils se trouvaient dans la rue Saint Rome, a été localisé en quelques minutes par les caméras de la rue des Changes grâce au signalement donné par son parent. Les vététistes de la police municipale l’ont alors aisément retrouvé et l’ont rendu sain et sauf à sa mère.
L’engagement porté par Jean-Luc Moudenc en 2014 de généraliser à l’ensemble des quartiers de Toulouse un dispositif de vidéoprotection appuyé sur 350 caméras (contre 21 en 2014) a été atteint en novembre 2017. Depuis, le déploiement s’est poursuivi avec,
9,7 M€ ont été investis en faveur de la vidéoprotection depuis 2014 avec des subventions obtenues de l’Etat (FIPD), de l’Union européenne (FEDER) et de l’UEFA (dans le cadre de l’Euro 2016).
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