Depuis le 15 novembre dernier, la vitesse maximale autorisée pour circuler avec les trottinettes électriques en libre service à été abaissée à 10 kilomètres par heure, dans 700 zones de Paris.
Autour du Louvre, de la Tour Eiffel ou du Trocadéro, les trottinettes électriques en libre service seront bridées à 10 kilomètres par heure. Au total 700 zone de la capitale seront concernées par cette mesure de limitation qui entrera en vigueur . Cette décision prise par les opérateurs présents dans la capitale (Dott, Tier et Lime) vise à limiter les risques d’accidents de la circulation dans les zones avec une forte présence de piétons.
En effet, en 2020, la préfecture de police de Paris avait recensé 340 accidents dont une quarantaine impliquant des piétons. En juin dernier, une touriste italienne avait même trouvé la mort après avoir été percutée par une trottinette électrique sur une allée piétonne. Cet accident mortel avait alors poussé la mairie de Paris à menacer les sociétés détentrices de flottes de trottinettes en libre service de ne pas renouveler leurs contrats si elles ne faisaient pas de progrès sur les questions de la limitation de la vitesse et du stationnement.
Suite à ces accidents, les loueurs de trottinettes électriques ont donc décidé de mettre en place un système de bridage automatique de leurs engins lorsque ces derniers entre dans des zones à « forte pression piétonne comme les parcs, jardins, rues aux écoles, parvis de mairies, lieux de culte, rues piétonnes ou très commerçantes ». Grâce à un dispositif de géolocalisation, la vitesse des trottinettes tombe automatiquement à 10 km/h au lieu de 20 km/h en temps normal. Pour la mairie de Paris, qui n’a pas été consultée par les loueurs de trottinettes pour définir la carte de ces 700 zones à vitesse réduite, cette mesure représente « un premier pas largement insuffisant ».
Par ailleurs, les loueurs de trottinettes électriques ont annoncés d’autres mesures. Ainsi, depuis le mois de juin dernier, les utilisateurs doivent envoyer une photo de leur trottinette correctement stationnée pour mettre fin à leur location.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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