La préfecture d’Île-de-France et la préfecture de Paris ont évacué un camp situé dans le 18e arrondissement ce 3 mai 2022. 108 personnes ont fait l’objet d’une mise à l’abri.
C’est la cinquième opération de mise à l’abri depuis le début de l’année. Ce mardi 3 mai 2022 au matin, la préfecture de la région d’Île-de-France et la préfecture de Paris a évacué un camp. Ce dernier se trouve à proximité de la porte de Clignancourt dans le 18e arrondissement.
Une mise à l’abri a été organisée ce matin dans le 18e pour orienter une centaine de jeunes à la rue vers des structures d’hébergement dignes.
Face aux conditions sanitaires qui se dégradaient, il était urgent de les prendre en charge.
— Ian Brossat (@IanBrossat) May 3, 2022
108 personnes ont ainsi fait l’objet d’une mise à l’abri. «Face aux conditions sanitaires qui se dégradaient, il était urgent de les prendre en charge», indique Ian Brossat, maire adjoint de Paris en charge du logement, de l’hébergement d’urgence et la protection des réfugiés, sur Twitter.
Parmi les 108 personnes, 105 sont des hommes isolés. Ces derniers ont été pris en CAES francilien. Les trois autres personnes mises à l’abri sont des mineurs. La ville de Paris les a donc orientés vers l’aide sociale à l’enfance.
#Communiqué I Les services de la @Prefet75_IDF ont procédé aujourd'hui à une opération de mise à l’abri de 108 personnes à proximité de la porte de Clignancourt à Paris (75).
+ d'infos ⬇️⬇️⬇️ pic.twitter.com/OT06xnzV49
— Préfecture de la région d’Île-de-France (@Prefet75_IDF) May 3, 2022
«Les personnes accueillies au sein des CAES vont y bénéficier d’une évaluation de leur situation administrative, d’un accompagnement social, sanitaire et administratif», détaillent les services de l’Etat. Selon leur situation, ils se verront ensuite orienté vers des hébergements adaptés en Ile-de-France.
Les migrants pourront par ailleurs réaliser un dépistage Covid-19 à leur arrivée dans la structure. «En cas de test positif, il leur est proposé une orientation vers un centre réservé aux personnes testées positives dont l’état de santé ne requiert pas d’hospitalisation», précise la préfecture.
Au total, 1 120 personnes ont fait l’objet d’une mise à l’abri depuis le mois de janvier dernier. Les services de l’Etat assurent : «Toutes les personnes prises en charge lors de ces opérations se voient proposer un hébergement».
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires