TOUPET – « J’ai rien vu venir », le dernier one man show de Philippe Souverville, sera joué en première le 31 décembre au café-théâtre 57 à Toulouse. Dans une comédie retraçant des anecdotes de sa jeunesse dans les années 1980 et les péripéties d’un homme du XXIe siècle, Philippe Souverville jongle avec humour les deux personnages qui nous ressemblent et rassemblent.
Une première … le dernier jour de l’année ! Pour le réveillon de la Saint-Sylvestre, l’humoriste Philippe Souverville jouera « à domicile » sur les planches du café-théâtre Le 57, dans le quartier des Minimes, son dernier spectacle « J’ai rien vu venir ». Dans ce troisième spectacle écrit par l’humoriste, Philippe Souverville parle de lui au travers de ses souvenirs et d’anecdotes croustillantes de l’ado qu’il a été dans les années 1980. « Imaginez le jeune dragueur célibataire dans le club de vacances, c’est un peu le ‘Patrick Swayze’ de la Grande-Motte », raconte-t-il. En parallèle, c’est un quarantenaire, un peu dépassé par son environnement entouré de nouvelles technologies et confronté par ses contemporains qui passent leur temps à « kiffer » les hashtags.
Né à Toulouse, Philippe Souverville a bientôt 45 ans. L’homme n’a pas toujours été humoriste, mais cette fibre de l’homme qui divertit, il la dans la peau depuis le début. Avec « un parcours particulier fait d’un grand écart et de petits jobs alimentaires », Philippe Souverville a d’abord été animateur de club de vacances puis professeur d’arts martiaux. « C’était dans un club en Corse, sur scène, j’ai renversé sans faire exprès un seau bien rempli d’eau et il a fallu nettoyer avec la serpillière ; le public s’est mis à rire », se souvient-il.
« Ce spectacle commence à être abouti, car je fais évoluer de manière perpétuelle son contenu »
Devenu professeur d’arts martiaux, c’est à la faveur de la ‘‘Nuit du Shaolin à Toulouse’’ organisée en 2007 au Zénith qu’il se voit confier l’animation en première partie devant plus de sept mille personnes. À ce moment précis, le Toulousain s’est dit : « Tente ta chance ». Le trentenaire se jette dans l’arène et « se rend compte que c’est toujours ce [qu’il a] voulu faire ». Il débute dans un cabaret, près de la Ville rose, où il enchaine quatre sketchs différents dans la soirée. Deux années plus tard, Didier Albert, le directeur du théâtre de Poche, lui accorde sa confiance et lui permet de jouer son premier spectacle « très visuel » dénommé ‘‘Pourquoi pas moi’’ avec un succès venu « rapidement ».
Le Toulousain s’exporte dans la capitale au Petit casino de Paris, mais aussi au festival ‘‘Arles en rire’’ où il remporte plusieurs prix du public et du jury. Autre scène emblématique pour l’humoriste, celle du festival d’Avignon avec déjà trois participations au tableau de chasse. Plus localement, il enchaine pour la quatrième fois consécutive le Printemps du rire à Toulouse.
Parmi les salles où il joue « régulièrement », Le Citron bleu et Le 57 qui accueillera donc la première de son troisième one man show composé d’improvisations. « Ce spectacle commence à être abouti, car je fais évoluer de manière perpétuelle son contenu », explique l’humoriste. Son registre appartient à celui de « l’humour populaire fait d’instants de vie ». Parmi ces autres projets, des pastilles vidéo qui pourraient être diffusées sur les réseaux sociaux ou dans de « petites télés ». Affaire à suivre.
Kevin Figuier
Le + : Son spectacle « J’ai rien vu venir » sera en tournée dans toute la France : Vienne, Valence, Marseille, Lille, Bordeaux, « certainement Paris » et « chez tous ceux qui voudront de [lui] ».
INFOS PRATIQUES : 3 représentations le 31 décembre avec un tarif débutant à 26€ par personne (avec du chocolat) jusqu’à 62€ en combinant diner-spectacle.
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