Zoom. Pour sa 8e édition qui se tiendra du 1er au 30 juin, le festival photo MAP Toulouse se consacre à la photographie française et, plus que jamais, met en avant de jeunes auteurs comme de grands noms de la photographie contemporaine.
Aujourd’hui après 7 éditions, le cru 2016 est celui d’un « début de maturité » comme le dit si bien Pierre Garrigues, créateur et directeur du festival MAP Toulouse. Il évolue, innove et prend de l’ampleur pour occuper une place incontournable de la vie culturelle toulousaine. 75 expositions présentées, 21 talents récompensés, 3 500 photographies exposées… « Le festival MAP a fait du chemin depuis sa première édition en 2008 mais notre objectif reste le même : offrir une scène ouverte à de jeunes talents et aux amateurs de photographie » explique le directeur. Un état d’esprit qui a fait du festival une véritable passerelle entre le monde professionnel et amateur, à travers des événements entièrement gratuits, garantissant une accessibilité à tous et une sensibilisation du grand public à cette discipline.
MAP pose ses valises cette année au Musée Paul Dupuy et se positionne comme un lieu d’échange autour de la culture photographique en proposant notamment de nombreuses expositions d’artistes professionnels et de jeunes talents, des conférences, des nocturnes, des projections ou encore des initiations… Une programmation riche autour de la thématique « Une photographie française », qui prend tout son sens pour Pierre Garrigues et son équipe : « Nous voulions quelque chose de plus généraliste que le thème « Portrait(s) »de l’an dernier. Avec les événements de novembre, il nous a paru essentiel de dédier cette saison à la France, notre pays, scène de fond des plus belles photographies… »
« La France, scène de fond des plus belles photographies… »
Plutôt qu’historique, cette photographie française mise à l’honneur est contemporaine, magistralement représentée par des artistes invités du festival tels que Stéphane Duroy, Cyril Hatt, Marguerite Bornhauser, Jean-Claude Coutausse pour le journal Le Monde ou Gérard Rondeau, qui ont accepté de venir exposer leurs travaux et partager avec le public leurs créations. Côté jeunes talents, MAP Toulouse offre une carte blanche à six photographes issus de la promotion 2015 de l’École Nationale Supérieure de Photographie d’Arles. « Nous tenons àmettre les jeunes et les confirmés sur un pied d’égalité, ce qui permet aux gens de découvrir leurs œuvres de la même manière » précise Pierre Garrigues.
Et pour cause, la volonté du festival MAP de faire émerger de nouveaux talents de la photographie est toujours aussi prégnante et se traduit chaque année par la mise en place de concours dont les images lauréates, soumises à un jury de professionnels, ornent les murs de briques du quai de l’Exil Républicain en bord de Garonne, composant ainsi une exposition collective phare et à la visibilité inégalée. « Nous aimons dénicher les talents, mais rien ne nous rend plus heureux que de les voir poursuivre leurs projets et réaliser de nouveaux travaux photographiques » ajoute le directeur du festival qui atteint cet objectif grâce aux Bourses MAP, d’une valeur de 2 500 €, attribuées suite à un appel à auteurs dont le sujet de l’année est « France/Regard ». Tout est mis en œuvre pour que chacun découvre ce que l’équipe de MAP a mis tant d’ardeur à monter !
Myriam Balavoine
Le + : Investir la ville
Le festival de photographie joue les prolongations dans le temps et l’espace. L’édition se poursuivra jusqu’à la fin de l’été, et s’étend de la Galerie M – lieu d’inauguration du festival – au Musée Paul Dupuy en passant par l’Espace EDF Bazacle et s’exporte jusqu’au Château de Laréole. MAP renouvelle ses brunchs dominicaux ainsi que « le coin » oùse désaltérer et sa petite librairie !
Infos :
Musée Paul Dupuy, 13 rue de la Pleau – 31200 Toulouse
Espace EDF Bazacle, 11 quai Saint-Pierre – 31000 Toulouse
Galerie M, 29 rue Bouquières – 31500 Toulouse
Château de Laréole – 31480 Laréole
Quai de l’Exil Républicain – 31000 Toulouse
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