Expositions, performances, shows. Du 21 septembre au 21 octobre, l’art investit la ville. Une multitude d’œuvres seront accessibles durant le Printemps de septembre autour d’une thématique résolument sonore : “fracas et frêles bruits”.
«À l’image de l’ambiance locale, le Printemps de septembre est un événement tonique, convivial et bienveillant. Mais c’est surtout avoir la chance de découvrir des créations comme nous n’en avons jamais vu en France », insiste Christian Bernard, personnalité reconnue dans le monde de l’art et directeur du festival. Comme tous les deux ans, durant un mois, Toulouse et ses environs (Colomiers, Cugnaux, Grisolles, Labège, Saint-Gaudens) deviennent la scène d’une vaste exposition consacrée à l’art visuel et contemporain.
Dans une trentaine de lieux, amateurs, curieux et connaisseurs pourront contempler gratuitement les œuvres de nombreux artistes. Au total, ce sont pas moins de 80 intervenants et 66 plasticiens ou performeurs d’une vingtaine de nationalités différentes qui ont été invités. « Personnelles ou collectives, ces expositions de qualité proposent de porter un regard sur les multiples formes d’art d’aujourd’hui », partage le directeur. En plus d’offrir aux artistes la possibilité de montrer leur travail en France et à Toulouse,le festival veut « faire connaître et comprendre ce que font les artistes de maintenant ». « Beaucoup d’intervenants seront présents tout le long de l’événement pour favoriser l’appréhension des œuvres par le public », ajoute Christian Bernard.
« La chance de découvrir des créations comme nous n’en avons jamais vu en France »
De la sculpture à la peinture, du théâtre à la performance, des formes classiques aux expériences les plus innovantes, la plupart des créations sont inédites. En effet, une grande partie des œuvres ont été spécialement conçues pour l’événement et pour répondre à la thématique du fracas et des frêles bruits. « Le fracas représente le bruit du monde ainsi que les embrasements qui le traversent. Le frêle bruit symbolise la petite musique de l’art qui ne change pas le cours des choses mais qui résiste à la violence du réel »,souligne Christian Bernard. Bien que la violence ne soit pas le thème de l’édition, ce dernier concède : « Plusieurs œuvres emblématiques étaient portées par la volonté de se placer au cœur des conflits et des tensions de l’Histoire. Les artistes contemporains sont désormais nombreux à en avoir fait le principe et le moteur de leur travail. » Une tendance peu réjouissante au premier abord, mais contrebalancée par une série d’œuvres empreintes d’humour et d’ironie qui se démarquent d’une approche classique ou trop sombre.
Plusieurs concerts, projections, ateliers, performances, et shows atypiques tel qu’un match de catch mexicain s’ajoutent aux diverses expositions. Une émission de radio sera diffusée également en direct et en public depuis l’Institut supérieur des arts de Toulouse (IsdaT), les 28 et 29 septembre, de 21h à minuit . Discussions avec les artistes du festival, découvertes de créations de toute sorte, concerts et petits verres entre deux expositions sont à prévoir.
Valentin GREZET
En partenariat avec l’Institut supérieur de journalisme de Toulouse
Du vendredi 21 septembre au dimanche 21 octobre.
Gratuit et en accès libre sauf exceptions.
2, quai de la Daurade 31000 Toulouse
05 61 14 23 51
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