Benoit Séverac sera l’invité du Club Littéraire du Belvédère, jeudi 27 novembre prochain pour son dernier diner de l’année. Dans les salons du restaurant panoramique « La Table du Belvédère », l’auteur parlera de son dernier polar préhistorique « L’homme-qui-dessine ».
Par Myriam Balavoine.
Auteur de nouvelles, littérature adulte et jeunesse, Benoit Séverac multiplie les formats pour coucher sur le papier ses histoires et enquêtes policières. S’il se fait un nom depuis peu dans le milieu du roman noir et du polar, l’écrivain a pourtant toujours sommeillé en lui. « J’écris depuis toujours, j’ai commencé par des nouvelles lorsque j’avais 8 ou 10 ans. » se rappelle-t-il. Aujourd’hui, Benoit Séverac jouit d’une diffusion nationale pour son roman « L’homme-qui-dessine », signé aux éditions Syros. « C’est un peu une consécration ! J’ai l’impression que ma carrière décolle. Mon roman profite d’une très bonne couverture médiatique. »
C’est instinctivement que Benoit s’est dirigé vers le polar. Plus qu’un choix, il considère que cela « s’est imposé » à lui. Si, en tant que lecteur, il est plutôt sensible à ce que l’on appelle la « littérature blanche », l’auteur trouve quelque chose de plus dans l’écriture de polars. A travers une enquête policière, fil conducteur de ses romans, Benoit Séverac parle de choses qui le « dérangent » dans la société. « Cela permet d’accéder et de décrire différents milieux, d’apporter une réflexion sur l’être humain, la société. Un flic rentre partout, il est légitime dans ce rôle là. »
Concédant une certaine forme d’engagement, le romancier pousse le lecteur à se regarder à travers les personnages qu’il dépeint. « J’essaie de créer un certain miroir de nos préoccupations actuelles, même dans « L’homme-qui-dessine » qui se déroule pourtant en – 30 000 avant J.C. ». Le héros néandertalien du roman est loin des tracas d’un simple limier. Accusé de meurtre, il fait face à l’ignorance de ses pairs et aura sept jours pour sauver sa peau. Conscient de la disparition de son peuple au profit de l’homo sapiens sapiens, ce « héros aux qualités humanistes sera le premier blues man de l’histoire », avec pour trame de fond l’apparition de l’art ou encore la vie en société. Loin de l’image brute que l’on en a, l’homme de Neandertal est « réhabilité dans ce road movie existentialiste ». L’auteur et le roman sont donc à découvrir à « La Table du Belvédère », promettant une rencontre à la fois sérieuse et conviviale : « Si vous me lisez, vous me découvrirez d’une certaine façon », conclut Benoit Séverac.
La rédaction
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