Projections, installations lumineuses ou performances… La 18e Faites de l’image tend ses écrans, vendredi 5 et samedi 6 juillet, sur les berges du Canal, aux abords du musée Georges Labit, et transforme les jardins du quartier en cabinet des curiosités audiovisuelles.
18e Faites de l’image – Vidéophages © RoshanakChaque année, la Faites de l’image s’approprie un nouveau quartier de Toulouse. Après le parc des Biscottes l’été dernier, la 18e édition de cet événement dédié à l’image sous toutes ses formes investit le Busca, le long du Canal du Midi. Ciné-concerts, projections de courts-métrages, installations lumineuses, livres animés, photosynthèse virtuelle et même… urinoirs musicaux. Avec 24 propositions aussi curieuses que ludiques et poétiques, ce rendez-vous des amateurs de pinceaux, bobines et appareils photo se veut une invitation à l’émerveillement.
« De l’image tous azimuts. Il y a un côté laboratoire de l’audiovisuel. Le public vient découvrir des artistes qui créent, jouent avec l’interactivité et, surtout, partagent leurs expériences avec beaucoup de sensibilité », présente Delphine Jouve, coordinatrice au sein des Vidéophages, une association militante de diffusion de courts-métrages, qui organise l’événement.
Pour sa 18e édition, celle de la majorité, la Faites de l’image a choisi d’aborder le thème du ”Passage”. Un sujet décliné par les artistes invités, dont certains proposent des œuvres spécialement conçues pour l’occasion. Seuil entre deux mondes ou rite de transition entre deux âges, ce fil rouge devient une injonction à l’aventure et la déraison pour ceux qui l’entendent en deux mots : « Pas sage ».
Dès 18 heures ce vendredi, en attendant la tombée de la nuit, les passants pourront participer à divers ateliers. Adultes et enfants auront ainsi la possibilité de s’initier à la sérigraphie ou réaliser leurs propres ‘’flip books’’, de petits livres que l’on anime en faisant défiler le coin des pages avec le pouce. À 20 heures, les apéros-concerts organisés dans le jardin du musée Georges Labit, lanceront le programme des projections.
« Des propositions très variées sur trois écrans différents. Sur le principal, rue du Japon, le public pourra voir ou revoir les meilleurs courts-métrages que nous avons diffusés pendant l’année. Dans le jardin du musée, nous avons élaboré une programmation plus engagée sur les thèmes de l’intime et des migrations. Enfin, nous diffusons des courts-métrages expérimentaux sur un dernier écran au fond du jardin Monplaisir. De quoi satisfaire tous les goûts », détaille la coordinatrice.
Ouverte à tous et fonctionnant sur le principe d’une participation libre, la Faites de l’image est pensée comme une déambulation durant laquelle le public élabore son propre programme. « Dès l’entrée, nous sommes plongés dans un univers insolite. Les visiteurs seront accueillis par des spectacles dans un bus et des projections sur les voiles d’un bateau de pêche amarré à proximité du pont ferroviaire », avertit la coordinatrice qui promet de nombreuses surprises visuelles.
Pour l’occasion, le musée Georges Labit ouvrira ses portes gratuitement le samedi, pour une journée qui se prolongera par une nocturne. « Une fois la nuit tombée, les murs prennent vie avec un foisonnement de projections, installations, animations et collages. »
Mapping sonore et quadriphonie au jardin Monplaisir
Dans un dialecte syrien, le mot “faïdos” désigne la pause. L’association Faïdos Sonore propose donc ”Gateway”, une halte originale dans le petit bois du jardin Monplaisir. Le public est invité à se plonger pendant 50 minutes, sous une moustiquaire, dans une composition sonore en quadriphonie accompagnée de mapping (une animation visuelle projetée) sur les arbres.
Infos pratiques
Vendredi 5 juillet à 18h / Samedi 6 à 16h00
Jardin du Musée Georges Labit – jardin et boulevard Monplaisir – rue du Japon
Participation libre et nécessaire
Buvette et restauration sur place
Métro Ligne B : François Verdier
Bus Linéo 7 : arrêt Crampel
Accessible en vélo
http://lesvideophages.free.fr/
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