Concours. Le Roi de la Zik revient pour sa 3è édition. Ce tremplin musical local souhaite mettre en avant des groupes émergents toulousains et haut-garonnais, tout en leur offrant un accompagnement à leur professionnalisation.
Vous n’avez que jusqu’au 29 janvier pour vous inscrire sur le site internet du Roi de la Zik. Artiste solo et groupes de Toulouse et Haute-Garonne, tous styles musicaux confondus, ce tremplin laisse la possibilité à tous de se présenter à sa 3è édition. Directement issu des anciens Feux de la Rampe, créés en 2010 par l’association Sozinho et Studio RimShot, le Roi de la Zik est aujourd’hui ancré dans le paysage musical toulousain, comme l’un des soutiens aux artistes locaux et indépendants. «L’événement était à la base un moyen de référencer les groupes sur la ville de Toulouse et ses alentours, leur proposer un mode de diffusion et les faire émerger. Le tremplin était aussi envisagé comme un événement promotionnel pour les structures coorganisatrices» explique Gaël Duvaux, gérant de Studio RimShot et coresponsable du tremplin le Roi de la Zik, aux côtés de Lise Barazer.
Très vite, le concours prend de l’ampleur et gagne en notoriété. Il devient un événement à part entière, une entité propre, grâce au soutien de grands partenaires tel que McDonald’s, toujours investi au travers d’Anne Defrance, directrice marketing du groupe à Toulouse. Mais sa notoriété, le concours la gagne surtout grâce à sa conception originale, comme l’évoque Gaël Duvaux: «Nous sommes l’un des seuls tremplins locaux à utiliser le digital. RimShot étant une société de production musicale, cet aspect lié à la présence et l’image sur les réseaux sociaux nous paraît très important.»
« On ne juge pas un artiste que par sa musique »
Un aspect que le Roi de la Zik conserve encore aujourd’hui, puisque les groupes en compétition, après un premier classement établi par la commission d’écoute du tremplin composée de membres organisateurs et de partenaires professionnels du milieu musical, sont soumis aux votes du public via les réseaux sociaux. «Cette étape permet aux groupes de comprendre les attentes du milieu professionnel, l’importance de la crédibilité de leur image et du packaging qui doit accompagner leur musique. On ne juge pas un artiste que par sa musique, malheureusement », poursuit le responsable du tremplin.
Les 20 premiers des deux classements combinés accèderont à la partie live, au Saint des Seins, de mars à juin pour 7 soirs de concerts jusqu’à l’élection du Roi de la Zik 2016. Une chance pour eux certes, mais le concours ne laisse pas pour autant les 20 autres repartir sans rien. L’un d’eux remportera l’enregistrement d’un EP, et tous auront été accompagnés durant tout l’événement. «Tous ces groupes indépendants méritent une visibilité. Notre objectif est surtout de leur donner les outils nécessaires à la professionnalisation, qu’ils aient de quoi se vendre», souligne Gaël Duvaux. Et en effet, chacun des artistes participants aura droit à un retour personnalisé par l’intégralité du jury concernant les aspects musicaux, techniques, mais également marketing de leur projet. «Certains musiciens indépendants ont un potentiel musical énorme, mais il faut savoir le mettre en avant. C’est ce que tente d’enseigner le Roi de la Zik», conclut le responsable.
Myriam Balavoine
Le + : Le parrain
Pour la première fois cette année, le Roi de la Zik aura un parrain. Christophe Vidal, maire de la nuit à Toulouse, dirigeant et rédacteur en chef du journal Minuit, souhaite mettre l’accent sur la culture musicale. Il est présent aux côtés du tremplin depuis sa création et remettra son prix au gagnant.
Infos pratiques : Le Roi de la Zik
Inscriptions jusqu’au 29 janvier 2016 inclus
leroidelazik.com
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