Second degré. En concert ce lundi 30 novembre, les membres de Spinning Dust ont offert aux Toulousains une soirée résolument rock’n’roll. Des morceaux débordants de vitalité au service de la cause environnementale, dans le cadre de l’événement Place To B en marge de la COP 21.
Par Myriam Balavoine
« Qui a dit que défense de l’environnement rimait avec ennui? », annonçait le groupe toulousain Spinning Dust, en concert ce lundi 30 novembre. À 20h, les six artistes investissaient les lieux d’Ekito, structure d’aide aux dirigeants d’entreprises et start-ups dans le développement de projets de haute technologie. Une soirée pleine d’énergie pour le climat, en lancement de ‟Place To B Toulouse”, laboratoire d’événements proposant des formats originaux et nouveaux pour sensibiliser les citoyens aux enjeux climatiques à l’occasion de la COP 21.
Comme la création de leur groupe il y a de cela 5 ans, c’est « presque par hasard » que les artistes ont pu participer à cette aventure. « C’est par Daniel Luciani, directeur de l’agence ICOM et membre du CJD (Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprise), que nous nous sommes retrouvés ici ! » confie Jordi Montané, chanteur de Spinning Dust. Un concours de circonstances qui n’enlève rien à l’engagement des membres du groupe et notamment de Jordi, investi lui aussi auprès du CJD autour des problématiques de RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). « Les entreprises font partie d’un tout, d’un gros écosystème. Il faut prendre en compte tous les tenants et aboutissants, l’aspect social entres autres, pour une performance et une durabilité globales », explique-t-il.
« Un appel à l’action, même minime, mais collective »
On pourrait même lier cette envie de conscience collective directement au nom de leur formation musicale : « ‟Spinning dust” signifie tornade. C’est aussi une théorie en astrophysique qui, pour faire court, établit que des millions de petits grains de poussière ensemble auront un impact colossal », avancent les membres du groupe. Un appel à l’action, même minime, mais collective. Du tri sélectif aux transports en commun, pour eux, « toutes les initiatives sont bonnes, mais beaucoup de choses restent à faire ». À leur échelle, c’est une chanson pour le climat, ‟Blue Ball”, qu’ils proposent pour « casser les clichés à coups de watts, démonter les oreilles des passants mal pensants, et épurer l’air ambiant de sons puissants. »
Un consensus naturel au sein de ce groupe d’amis, qui se sont tous rencontrés à Toulouse. Issus de formations et univers musicaux différents, les membres de Spinning Dust se sont retrouvés autour de l’envie commune de composer et de jouer. Bien que la plupart aient un métier en dehors de la musique, ne leur permettant pas de jouer plus d’une à deux fois par mois, leur répertoire s’étoffe peu à peu. Tout comme leur notoriété auprès du public, qui leur a permis d’accéder à la finale du tremplin Emergenza et de jouer en juin dernier au Bikini. « Nos profils variés nous permettent de produire un mélange de toutes nos influences, blues, reggae, funk, métal… », précise Olivier Denoun. Un échange d’idées, des histoires et des personnages dans leurs chansons, et surtout, omniprésent, de l’humour. Loin de se prendre la tête, comme ils disent, c’est ce second degré qui tend à rendre leur musique presque universelle. « On est hyper gentils, on n’a pas encore le melon et on se lave tous les jours ! » plaisantent-ils d’ailleurs pour le mot de la fin.
Le groupe Spinning Dust, c’est qui ?
Chant: Jordi Montané
Guitare: Gilles Studer
Guitare: Sylvain Lamotte
Basse: Edoardo Di Maro
Batterie: Olivier Denoun
Chœurs: Rita Riccio
www.oden.free.fr/spinning/
www.facebook.com/spinningdust/
L’énergie en 5 titres
Le groupe toulousain sera en concert le 22 décembre prochain au Saint des Seins, place Saint-Pierre à Toulouse. Une soirée en compagnie d’autres groupes locaux qui promet d’être explosive. À cette occasion, le premier EP à l’énergie débordante de Spinning Dust, intitulé « Skeptic », sera proposé à la vente au tarif unique de 7 euros.
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