Up Campus, la boîte à outil de l’engagement
D’un côté des porteurs de projet. De l’autre, des personnes qui mettent leurs compétences au service de la collectivité. Le réseau social Up Campus leur permet de se rencontrer et participer ainsi au changement de la société.
Créé par le Groupe SOS, l’une des plus grandes entreprises issue de l’économie sociale et solidaire en France, Up Campus est un réseau qui facilite les connexions entre des personnes de tous horizons (citoyens, entrepreneurs, salariés, étudiants, retraités…) engagées dans le changement de la société. « En 2014, le groupe a souhaité créer un mouvement en parallèle de ses activités pour faire émerger des solutions innovantes.
La plateforme a été lancée pour mettre à disposition de cette communauté qui se rencontrait à travers divers événements un outil qui facilite l’engagement », raconte Laure Ménager, responsable du développement du réseau. Quatre an plus tard, Up Campus compte plus de 40 000 membres. Pour s’inscrire, ces derniers ont simplement dû renseigner leurs besoins et leurs compétences afin de les partager avec la communauté. « Les membres peuvent être des curieux conscients des enjeux de société mais qui ne savent pas trop comment franchir le cap pour agir, ou des porteurs de projets qui ont envie de les valoriser et de trouver de l’aide pour les améliorer. C’est très important qu’il y ait ces deux types de profil », poursuit Laure Ménager.
Depuis sa création, Up Campus à participé à l’émergence d’initiatives comme Le Carillon, réseau visant à offrir des micro-services aux personnes sans-abris, Les Talents d’Alphonse, entreprise qui mise sur la transmission des savoirs entre les générations, ou encore Mon Cher Voisin, conciergerie solidaire. Parce que l’échelle locale est la plus pertinente pour ce genre d’initiatives, le réseau se décline au niveau territorial dans les villes où sont présentes un nombre assez conséquent de membres. 700 personnes sont par exemple inscrites sur Up Toulouse et 24 projets y sont recensés à l’heure actuelle. « Dans des villes comme Toulouse, pour l’instant, les membres s’organisent directement entre eux mais à l’avenir, nous aimerions nous appuyer sur des acteurs locaux pour faire vivre la communauté », lance la cheffe de projet.
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