L’opération de déminage du site militaire de Francazal, près de Toulouse, vient de se terminer : deux bombes factices en béton ont été retrouvées. Ces dernières étant dépourvues d’explosifs, aucune évacuation n’a été nécessaire.
Une opération de déminage avait débuté le 4 octobre dernier sur le site militaire de Francazal, situé à proximité de Toulouse. L’objectif était d’extraire d’éventuels engins de guerre enfouis, provenant de bombardements réalisés durant la Seconde Guerre mondiale (entre 1939 et 1945).
Sur ce terrain, situé à l’extrémité Nord-Ouest du quartier du colonel EDME (premier Régiment du train Parachutiste), le ministère des armées prévoit de construire un bâtiment dédié à l’accueil du commandement et des services administratifs du centre médical des armées. Durant les opérations de dépollution des sols, seules deux bombes d’exercice en béton ont été retrouvées. Composées de matière inerte et dépourvues d’explosifs, les services chargés de cette opération de “dépollution pyrotechnique” n’ont pas jugé nécessaire de détruire ces engins pour les neutraliser. Évitant ainsi de déclencher d’éventuelles évacuations au sein du voisinage.
Ces travaux de déminage auraient pu avoir un impact sur la zone résidentielle située à proximité. En effet, si les équipes avaient retrouvé des engins explosifs sur le site de Francazal, elles auraient immédiatement été contraintes de les détruire. De ce fait, les habitants de Toulouse, Cugnaux et Portet-sur-Garonne auraient pu faire l’objet d’une évacuation ou d’un confinement ponctuel (pour éviter tout accident). Or, « aucune munition avec de la matière explosive n’a été découverte et les évacuations de riverains liées à des opérations de destruction n’ont pas eu lieu », indique la préfecture de Haute-Garonne.
De nouvelles phases de dépollution interviendront dans les prochains mois. Les prochaines opérations sont prévues pour 2022.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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