LITHERATURE. À la fois bouquinerie et salon de thé, l’Estaminot est un nouveau concept qui fait le bonheur des amateurs de livres et des parents. Rencontre avec Virginie Heymans, la garante des lieux.
C’est une « invitation à la paresse, à prendre le temps de découvrir ce que proposent les livres, parce que la richesse d’un ouvrage ne se capture pas sur l’instant », explique Virginie Heymans. C’est sur la rive gauche, à la sortie de la station de métro Saint-Cyprien et en direction du pont Saint-Pierre, que se trouve le lieu tant prisé des amoureux du livre d’occasion. À l’intérieur, une légère odeur de café caresse votre nez. Dans les airs, quelques notes se baladent depuis la chaine Hi-Fi branchée sur la radio Fip. Sur tous les murs, des livres. Au milieu de la salle, un comptoir où il est possible de commander un café, un thé ou encore des gâteaux artisanaux (parfois sans gluten!). Pour les adeptes du salé, des tartines gourmandes, des salades mais aussi des soupes sont à la carte. Dans une décoration faite d’objets chinés, les nombreuses bibliothèques s’ouvrent à vous comme un livre.
Différente d’une librairie, la bouquinerie met en vente des livres d’occasions ou pratiquement neufs. Dans les rayons, « c’est une sélection idéalement arbitraire », selon la maîtresse des lieux. On y trouve des livres de poche, « beaucoup de littérature », des ouvrages de sciences humaines et d’histoire consacrée au régionalisme, entre autres.
« C’est une sélection idéalement arbitraire »
Dans cette “aventure”, Virginie et son mari sont « partis un peu à l’impro » pour réaliser ce projet. Mais loin d’être né de la dernière pluie, le couple connait le monde du livre comme sa poche. Cela fait dix ans qu’ils sont dans le métier, qu’ils tiennent un stand dans les marchés aux livres toulousains. Ils vendent aux puces mais aussi en boutique comme au temps de La Parolière, rue Peyrolières, pendant cinq années.
L’Estaminot a pour objectif d’être « le plus chaleureux des endroits possible », étaye Virginie. Un espace où la convivialité est le leitmotiv : entre les étudiants qui pianotent sur leur ordinateur et les enseignants qui corrigent les copies de leurs élèves, des mères de famille se retrouvent également autour d’un café laissant leurs bambins jouer dans l’espace réservé aux enfants.
Un dimanche par mois, entre 10 heures et midi, un atelier d’écriture thématique à ‘‘prix libre’’ est organisé. D’autres ateliers comme “l’apéro-tricot” sont programmés. Pendant quelques instants, on oublie que nous sommes dans un commerce. On est comme à la maison.
Kevin Figuier
Tarifs :
Tartines salées avec salade : 5,90€
Café : 1,40€
Thé et chocolat : 2,40€
Pâtisserie : Entre 2,20€ et 2,50€
Infos pratiques :
8 rue du pont Saint-Pierre, Toulouse. Ouvert tous les jours sauf le dimanche et le mardi entre 10h et 19h.
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
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