Des ruches connectées sur le campus Paul Sabatier à Toulouse
BIODIVERSITÉ – L’université Paul Sabatier poursuit ses actions en faveur de la transition écologique. En décembre, le projet APIcampus a été lancé. Son objectif : installer cinq ruches connectées pour mieux comprendre le déclin des abeilles.
©DR
« Aujourd’hui, on sait que les abeilles sont en déclin mais il est difficile d’isoler précisément les facteurs en cause », explique Mathieu Lihoreau, chercheur au Centre de recherches sur la cognition animale (CRCA) et responsable scientifique d’APIcampus. Avec ce projet, l’université Paul Sabatier, contribue à mieux appréhender ce phénomène.
Lancé en décembre dernier, il consiste à positionner cinq ruches connectées parmi la cinquantaine que compte déjà le rucher du CRCA. Grâce à un partenariat avec l’entreprise BeeGuard, deux ruches équipées de capteurs ont été installées. « Ils nous permettent de mesurer le nombre d’individus actifs dans une ruche, la quantité de miel, le taux d’humidité ou les températures », poursuit Mathieu Lihoreau. Pour obtenir des informations inédites, les étudiants du Master 2 Systèmes et microsystèmes embarqués ont travaillé sur une nouvelle génération de capteurs. « L’idée serait, par exemple, d’estimer le taux de pollution dans le pollen, de compter le nombre de frelons asiatiques présents devant une ruche… », ajoute le chercheur.
Ce projet s’inscrit dans la démarche plus globale du Campus innovant. Initiée depuis 2016, elle a pour ambition de décloisonner l’université : laboratoires, entreprises, étudiants, institutions mais aussi riverains collaborent sur des programmes concrets dans le but de produire des données scientifiques.
Pour APIcampus, les nouveaux capteurs seront installés d’ici le printemps. L’Institut de recherche en informatique de Toulouse (Irit) se chargera de collecter et de stocker les données afin d’en faire profiter l’ensemble de la communauté scientifique.
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Commentaires
Frederic Boone le 27/09/2023 à 12:13
Surement une belle initiative mais alors pourquoi dans le même temps transformer un des derniers espaces naturels boisés du campus (et de Toulouse) en parking et route pour Airbus Defence and Space ? Alors même que cet espace boisé abrite des espèces protégées et notamment le grand capricorne ? Et que cet espace naturel est situé le long du Canal du Midi classé partrimoine mondial de l'UNESCO ?
Une ruche est de plus déjà installée dans la zone qui doit être déboisée.
On ne peut pas prétendre s'engager pour la biodiversité tout en détruisant les derniers espaces naturels existant sur son propre terrain.