Les trottinettes électriques sont enfin réglementées par le code de la route. Vitesse limitée à 25km/h, voies de circulation, port du casque et amendes pouvant atteindre 1500 euros… Tout ce qu’il faut savoir pour circuler avec sa trottinette électrique ou son hoverboard !
Ça y est, les trottinettes électriques ont enfin trouvé leur place dans le code de la route ! Au terme de nombreux mois de travail et de consultations, le gouvernement vient de publier, ce vendredi 25 novembre, le décret de loi relatif à l’utilisation sur l’espace public des engins de déplacements personnels motorisés (EDPM). Voilà les principales règles à connaître pour circuler en toute légalité et… en toute sécurité.
Les utilisateurs d’EDP motorisés doivent adopter un comportement prudent, tant pour leur propre sécurité que celle des autres.
Il faut avoir au moins 8 ans pour avoir le droit de conduire un EDP motorisé.
Le transport de passagers est interdit : c’est un engin à usage exclusivement personnel.
Il est interdit de porter à l’oreille des écouteurs ou tout appareil susceptible d’émettre du son.
Les utilisateurs de moins de 12 ans doivent obligatoirement porter un casque (comme en vélo). Il reste recommandé (mais non obligatoire) pour les plus de 12 ans.
De nuit, ou de jour par visibilité insuffisante, et même en agglomération, ils portent un vêtement ou équipement rétro-réfléchissant (par exemple un gilet, un brassard, …)
Les EDP motorisés doivent être équipés : de feux avant et arrière, de dispositifs rétro-réfléchissants (catadioptres), d’un dispositif de freinage ”efficace”, et d’un avertisseur sonore.
Il est interdit de circuler avec un engin dont la vitesse maximale n’est pas limitée à 25 km/h.
Une assurance responsabilité civile est également obligatoire.
Les EDP motorisés sont interdits de circuler sur le trottoir (sauf si le maire prend des dispositions afin de les y autoriser). Sur les trottoirs, l’engin doit être conduit à la main sans faire usage du moteur.
En agglomération, ils ont obligation de circuler sur les pistes et bandes cyclables lorsqu’il y en a. A défaut, ils peuvent circuler sur les routes dont la vitesse maximale autorisée est inférieure ou égale à 50 km/h.
Hors agglomération, leur circulation est interdite sur la chaussée, elle est strictement limitée aux voies vertes et aux pistes cyclables.
Le stationnement sur un trottoir n’est possible que s’ils ne gênent pas la circulation des piétons. La loi mobilités permettra aux maires d’édicter des règles plus précises de leur choix.
Si vous ne respectez pas les règles de circulation : 35 euros d’amende (2ème classe)
Si vous circulez sur un trottoir sans y être autorisé : 135 euros d’amende (4ème classe)
Si vous roulez à plus de 25 km/h : 1 500 euros d’amende (5ème classe)
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
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