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Patrimoine. 600 000 euros de dons pour sauver les platanes canal du Midi

Nicolas Belaubre

16 mars 2021 - 15:22

En 2020, les Voies navigables de France ont récolté près de 600 000 euros de dons qui serviront à replanter les platanes du canal du Midi, menacés par un mal incurable. Des ouvrages d’art du canal seront également rénovés.

Canal midi VNF platanes — Les Voies navigables de France ont collecté 600 000 euros de dons pour sauver les platanes canal du Midi © VNF

Les emblématiques platanes qui bordent le canal du Midi sont atteints d’un mal incurable, le chancre coloré, qui ne permet pas d’envisager d’autre solution que leur abattage. Afin de sauver cette voûte feuillue qui apporte ombre et fraîcheur à l’ouvrage de Pierre-Paul Riquet, et de replanter tous les arbres malades, les Voies navigables de France (VNF) ont lancé une grande collecte de dons. En 2020 cet établissement public chargé de gérer le réseau de circulation fluviale français a ainsi réussi à collecter la coquette somme de 614 193 euros.

14 200 platanes replantés le long du canal du Midi

En sept ans de collectes, c’est un total de 7 millions d’euros qui ont été réunis pour préserver cet ouvrage inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 1996. Depuis 2011, ce sont déjà 1350 nichoirs qui ont été installés afin d’assurer la préservation de la biodiversité et 14 200 arbres des 26 500 abattus ont déjà pu être replantés.

Rénover des ouvrages du patrimoine fluvial national

Associé à d’autres opérations de mécénat, cette collecte permettra non seulement de replanter les platanes abattus mais également de rénover certains ouvrages du patrimoine fluvial national : l’ aqueduc des Voûtes (31), écluse de Kembs-Niffer (68), ancienne bourse d’affrètement de Conflans-Sainte-Honorine (78), pontcanal de Briare (45). Avec 63 écluses, 126 ponts, 6 ponts-canaux, 2 barrages, 1 tunnel et 56 aqueducs, le canal du Midi est considérée comme la plus grande réalisation du génie civil du XVIIème siècle. Un véritable joyaux à découvrir, entre autres, grâce à des valises pédagogiques.

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Nicolas Belaubre

Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.

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