Dans le cadre de l’occupation du Théâtre de la cité, plusieurs actions sont menées ce matin dans les rues de Toulouse pour réclamer, notamment, le retrait de la réforme de l’assurance chômage.
Ils sont toujours là et comptent bien le faire savoir. Depuis le 11 mars, un collectif réunissant des intermittents du spectacle, des chômeurs, des précaires, des salariés ou encore des étudiants, occupent le Théâtre de la Cité dans le cadre d’un mouvement national d’occupation des lieux culturels.
Au-delà des difficultés rencontrées par les acteurs du monde culturel, les occupants dénoncent surtout la réforme de l’Assurance chômage en cours. “Alors que plus d’un chômeur sur deux n’est pas indemnisé, alors que le chiffre historique de 10 millions de pauvres a été dépassé, le gouvernement impose une réforme de d’une violence inouïe”, écrit le collectif.
Ce mercredi 24 mars, plusieurs actions pacifiques de visibilité sont organisées toute la matinée dans le centre-ville, notamment du côté de la Barrière de Paris et de Patte d’Oie. Tout comme ceux des 78 autres lieux culturels occupés partout en France, les occupants du Théâtre de la Cité ont des revendications claires.
Parmi elles, le retrait pur et simple des réformes de l’assurance chômage et des retraites, la prolongation des droits à l’assurance chômage pour tous les intermittents de l’emploi, quelque soit le secteur de l’activité, ou encore l’ouverture de mesures d’urgence permettant l’accès aux congés maternité et maladie indemnisés à tous les travailleurs en emploi discontinu.
La rédaction
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