Diffusé en 2017, Mention Particulière avait réuni presque 6 millions de téléspectateurs sur TF1. La deuxième partie est tournée en ce moment même à Toulouse.
@DRLe rendez-vous est donné à 7h30 au 43 rue d’Alfred Dumeril. À cette adresse, une salle de danse est aménagée en vestiaire. Les figurants y arrivent au compte-goutte. Au total, ils sont une bonne dizaine à avoir passé le casting pour jouer dans le film de TF1 Mention Particulière 2. Après avoir signé les contrats chacun présentent différentes tenues à la styliste. Les consignes étaient claires. « Pas de couleurs trop flashy, pas de grosses marques ou gros logo, pas de look total noir ou total blanc et éviter les rayures. » Après avoir sélectionné la bonne tenue, les figurants se dirigent vers le plateau de tournage.
Ce vendredi 21 août, un bâtiment sur l’allée Jules Guesdes est réquisitionné. Habituellement, des entreprises comme le Crédit Agricole occupent les lieux. Aujourd’hui, l’espace où sont reçu les clients est transformé en loge. Dans les autres salles, on retrouve une régie, des caméras, de nombreux décors et des techniciens qui s’agitent un peu partout avec un masque sur le visage. Coronavirus oblige, même le cinéma ne peut pas faire semblant.
Sur le plateau, on retrouve aussi les acteurs principaux comme Marie Dal Zotto et Bruno Salomone. Ce fan de Claude Nourgaro est heureux de retrouver Toulouse pour la deuxième partie du film. « On préférerait tous tourner en dehors de Paris tout le temps. Et puis Toulouse c’est quand même une ville que j’adore particulièrement parce que l’Espagne y pousse un peu sa corne et on s’y sent bien. À Paris, on a un peu un état d’esprit fermé alors qu’ici, on sent quand même qu’il y a le sourire plus facile. »
Déjà en 2017, l’acteur était de passage dans la Ville rose pour le tournage du premier épisode. Diffusé sur TF1 la même année, le programme avait rassemblé presque 6 millions de téléspectateurs. C’est probablement ce qui a poussé la production à revenir dans la région tourner la suite. « Nous avons aussi tourné à Blagnac, à côté de l’aéroport dans des locaux de coworking» confie Cyril Gelblat, le réalisateur. « Aujourd’hui, on tourne à côté du muséum, on a aussi des séquences au Jardin des plantes. On a pas mal tourné à Montastruc qui était la maison de famille de nos acteurs principaux. » Le tournage dans la région va durer 25 jours.
Mention particulière mets en scène Laura, une jeune fille atteinte de trisomie 21. En 2017, elle passait son bac et rêvait de devenir journaliste. Cette année, elle découvre le monde professionnel. Ce matin, la scène qui doit être tournée va durer seulement deux minutes à l’écran. Sur cette séquence, Bruno Salomone entre dans le bâtiment et demande à voir sa fille Laura, c’est alors que l’actrice entre en jeu et entame un petit dialogue. En plus de ces acteurs, les figurants passent dans la rue et à l’intérieur du bâtiment. Une première expérience pour Alicia, qui est très attirée par le monde de l’audiovisuel. « Etre sur le plateau, c’est un peu un accomplissement. L’ambiance y est très agréable et on se rend compte qu’il y a des milliards de choses à apprendre. C’est très enrichissant ».
Une prise, puis deux, et trois, à chaque fois des petits détails peuvent perturber ces deux minutes de tournage. Les cloches sonnent et font du bruit, il y a un chantier dans la rue qui est perturbant, un acteur qui oublie son texte. Toute la matinée est nécessaire pour une simple scène. Bien que le tournage ne soit pas encore terminé. Le film devrait quand même être diffusé à la télévision en fin d’année.
Léo Molinié
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