La ministre des Transports Élisabeth Borne a révélé les projets de véhicules autonomes qui seront soutenus par l’État. La navette sans chauffeur développée par EasyMile à Toulouse en fait partie.
© Patrice NinDans le cadre du Programme d’investissements d’avenir destiné à soutenir le développement des véhicules autonomes, l’État vient d’annoncer les 16 expérimentations qui bénéficieront d’un investissement gouvernemental de 42 millions d’euros au total. Parmi les projets retenus, celui de la navette sans chauffeur proposée par Toulouse Métropole, EasyMile et Alstom. Il s’agit d’une nouvelle version du véhicule déjà testé à Pibrac et sur les allées Jules-Guesde dans la Ville rose, qui sera éprouvée sur le site de l’Oncopôle.
Elle permettra aux utilisateurs de rallier le parking à l’Institut universitaire du cancer, dans un premier temps sur une voie dédiée, puis sur la voie publique. Cette mise en situation réelle vise à démontrer la sécurité d’un système de transport en commun autonome, ouvert à la population et sans opérateur embarqué. Ce sont des capteurs, une antenne GPS, des caméras et des radars qui assurent le ralentissement et l’arrêt de la navette qui se déplace à 15 kilomètres-heure.
100 % électrique, et pouvant accueillir jusqu’à 350 passagers par jour, ce véhicule nouvelle génération est « une piste prometteuse pour diversifier l’offre de transports dans l’agglomération, en la rendant plus accessible et moins polluante », explique-t-on à Toulouse Métropole. Élaboré par la start-up toulousaine EasyMile, le concept de cette navette a déjà séduit à travers le monde. En cinq ans d’existence, l’entreprise a vendu plus d’une centaine de véhicules de ce type dans 26 pays différents.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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