Un paradis pour la faune locale. Sur la commune de Polastron, l’association Les Fous du bois a acheté 13 hectares de terrain afin d’y planter 10 000 arbres. Recréer les haies champêtres et des bosquets permettrait de multiplier la biodiversité par 30.
© Les Fous du BoisÀ quelques kilomètres du Fousseret, en Haute-Garonne, sur une parcelle de la commune de Polastron, les insectes, oiseaux et autres mammifères sauvages ont trouvé un petit paradis taillé à leur mesure. En 2018, l’association Les Fous du Bois a acheté 13 hectares de terres agricoles inutilisées pour y établir son projet de “refuge de la biodiversité”.
« Ces terres inexploitées étaient à vendre depuis 11 ans. Il en existe partout en France. En les aménageant, on peut multiplier par 30 la diversité des espèces vivantes », argumente Bruno Heck, son président.
Pour atteindre cet objectif, l’association se propose d’y « planter 10 000 arbres de pays ». Des variétés « indigènes », adaptées au climat et favorables à l’établissement de la faune locale. « Nous stimulons la diversité animale en amenant la diversité végétale. Pour chaque nouvelle essence d’arbre intégrée, on multiplie par cinq le nombre d’espèces hébergées. Avec un sureau, ce sont 80 types d’oiseaux différents qui reviennent durablement et avec le saule marsault, plus de 300 insectes », explique le président des Fous du Bois.
À l’heure actuelle, plus de 900 arbres ont déjà été plantés, dont plus de la moitié par des écoliers de la région. « Nous souhaitons agrandir la surface du projet pour que cela profite à des animaux qui ont besoin de territoires plus étendus. Mais le but est avant tout de multiplier ce genre d’initiatives. Il faut en créer des milliers. Nous avons engagé un écologue et nous travaillons avec des spécialistes pour établir un cahier des charges qui permette de reproduire notre projet», développe Bruno Heck.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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