TRIBU. Superstitieux, ne pas s’abstenir. À deux pas de la rue de la Colombette, Le Chat noir remet au goût du jour ces bistrots à l’ancienne où l’on aime se retrouver en toute simplicité. Et où l’on s’attable gaiement pour déguster une cuisine à la fois réconfortante et raffinée.
®franckalix/JT«Ma grand-mère, qui tenait un bistrot, me racontait souvent qu’elle discutait beaucoup avec ses clients, qu’elle s’asseyait à table avec eux à la fin du repas, y compris avec les non-habitués. C’est cet état d’esprit que nous voulons recréer ici», confie Virginie Deveze. Il faut dire que Le Chat noir est avant tout l’histoire d’une bande de potes. Nadia Mardi complète le duo de la cuisine, tandis qu’Adrien Honnons officie derrière le comptoir. Sa sœur Coline s’ajoute à cette fine équipe qui rythme ses services en musique et souhaite positionner le lieu «entre bistrot de quartier, bar de copains et café culturel.»
Si l’ambiance est soignée, avec une déco volontairement brute mais conviviale, l’assiette l’est tout autant. Le Chat noir est en effet un matou particulièrement gourmet. Il aime les recettes à base de produits exclusivement locaux, les mijotés de grand-mère qu’il met souvent à la carte du midi, et le mélange des genres en apportant une note asiatique, orientale ou cajun à ses préparations. Il pense aussi à tous en proposant systématiquement un plat végétarien. Et le soir, place à une offre de grignotage avec potages, tartines, assiettes à partager et autres bouchées de desserts à déguster autour d’un verre.
Autant de recettes originales, 100 % faites maison, loin des classiques tapas à l’Espagnole, et préparées «avec amour» par deux habituées de la cuisine réconfortante. Virginie Deveze et Nadia Mardi sont en effet déjà connues des gourmands toulousains. La première a créé My Dinette, service de livraison de repas raffinés et de saison ; la seconde a régalé nombre d’artistes et d’acteurs culturels de passage dans la Ville rose avec Mama Catering. L’ancrage local se retrouve dans la carte des vins, pour la plupart du Sud-Ouest, et des bières, issues de brasseries artisanales locales comme le Gué des Moines à Bruguières.
«Les clients peuvent venir seuls, on ne se sent jamais isolés ici. Comme dans un bistrot à l’ancienne», insiste l’équipe, qui propose également des brunchs les samedis et dimanches midi. Pour savoir comment aborder cette joueuse bande, il convient de se pencher sur l’histoire du lieu. Le Chat noir était déjà baptisé quand les associés ont constaté que la salle comptait 13 tables, que la carte des vins affichait 13 références… Hasard ? Superstition ? Il n’en fallait pas plus à ces jeunes créatifs pour programmer une soirée spéciale chaque vendredi 13.
Le midi, plat-café à 10,50€, entrée-plat ou plat-dessert à 13€ et entrée-plat-dessert à 16€. Le soir, assiettes de grignotage de 4,50 à 7€ et planches à partager à 12€.
Le Chat noir, 8 rue Maury.
05 31 54 13 29
www.lechatnoirbistrot.com
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