Un site internet de vulgarisation, des ateliers de sensibilisation et des rencontres régulières avec les chercheurs… Le projet Explorer est un ensemble de dispositifs mis en place par l’Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées pour rendre les sciences accessibles à tous.
Réchauffement climatique, vaccination, homéopathie, nocivité des produits phytosanitaires… Le débat public est quotidiennement animé de controverses pour lesquelles il est parfois compliqué, pour une personne non avertie, de prendre parti. « La science est un outil de citoyenneté. En effet, nous sommes régulièrement appelés à nous prononcer sur des faits qui relèvent de l’information scientifique. Or, la communauté scientifique a une responsabilité en matière de production des savoirs, mais également au plan de sa transmission », souligne Carine Desaulty, directrice recherche et valorisation à l’Université fédérale de Toulouse.
C’est donc pour répondre à ce besoin d’informations certifiées académiquement et clairement identifiées que ce regroupement d’une trentaine d’établissements supérieurs et de recherche, a développé Explorer. Cet ambitieux programme régional de vulgarisation scientifique s’articule autour d’un site Internet et d’un agenda foisonnant de rencontres entre chercheurs et curieux, ponctué par deux temps forts : la ”Nuit européenne des chercheurs” et ”Ma Thèse en 180 secondes”.
« Avec Internet, le public est confronté à un océan d’informations dont il est parfois difficile de discerner la source et la qualité. Le site Explorer propose donc un outil complet et fiable de diffusion du savoir à l’usage du plus grand nombre, dont l’objectif est de développer l’esprit critique », détaille Carine Desaulty. En plus d’articles sur l’actualité de la recherche, la plateforme présente trois dossiers annuels traitant des « enjeux majeurs de nos sociétés ».
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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