Présidente de l’association « AFS Vivre sans frontière » Midi-Pyrénées, cette jeune étudiante de 25 ans est une fervente défenseuse des échanges interculturels. Elle s’apprête d’ailleurs à accueillir, à Matabiau, 11 lycéens étrangers venus suivre leur scolarité en Midi-Pyrénées et découvrir la culture locale.
Studieuse. Originaire du Lot-et-Garonne, elle se considère aujourd’hui Toulousaine : « Je suis arrivée dans la ville rose en 2008 pour y faire mes études de Droit. » Actuellement en Master de droit et gestion, elle se destine à une carrière de juriste… ou plutôt de « conseillère en coopération et solidarité internationale. » De préférence dans le milieu associatif et si possible à l’étranger.
Solidaire.« Le hasard » dit-elle, en avouant qu’il trahit quand même ses propres volontés. Elle évolue continuellement dans le milieu associatif. « Je suis en stage professionnel dans le « Mouvement associatif » qui accompagne les porteurs de projets dans le champ de l’économie sociale et solidaire », mais elle assure également la présidence de l’AFS Vivre sans frontière en Midi-Pyrénées.
Voyageuse. Accompagné de son frère qui avait déjà bénéficié des actions de l’association pour étudier au Japon, elle intègre l’AFS en 2009. L’organisme permet à des lycéens étrangers de suivre une année scolaire en France et à des élèves de l’hexagone d’aller étudier dans des pays du monde entier : « c’est une expérience extraordinaire qui ouvre l’esprit et aide à gagner en maturité ! » Aventurière dans l’âme, elle est elle-même partie en Argentine pour ses études et au Sri Lanka pour un stage professionnel.
Curieuse. Structure initialement créée par des ambulanciers américains débarqués en France pendant la première Guerre Mondiale, « l’AFS vise à rassembler les peuples ! Ces hommes l’ont mise en place pour éviter de nouveaux conflits en misant sur l’échange culturel, sur la connaissance de l’autre. » Et c’est bien cela qui séduit Marylis, découvrir et comprendre de nouvelles cultures.
Volontaire. Ces échanges multiculturels sont possibles grâce aux bénévoles de l’AFS et aux familles d’accueil qui hébergent les lycéens pendant un an. Elles aussi entrevoient ainsi de nouveaux horizons et permettent à leurs propres enfants d’évoluer au contact d’Américains, de Russes, de Néo-Zélandais… Une manière donc de mieux se connaître pour mieux se comprendre.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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