À la suite de l’invalidation de Brigitte Barèges, des législatives partielles auront lieu dans la première circonscription du Tarn-et-Garonne. Le parti Renaissance investit Catherine Simonin, déjà candidate en 2022 et 2024, qui relance sa campagne à Montauban.
À la suite la condamnation à un an d’inéligibilité de la députée Brigitte Barèges, les électeurs de la première circonscription du Tarn-et-Garonne seront appelés à voter de nouveau. Le Conseil constitutionnel a invalidé le mandat de l’élue (Union de la droite républicaine) en raison d’irrégularités dans ses comptes de campagne. Cette décision rend obligatoire l’organisation d’élections législatives partielles avant le 11 octobre prochain.
Le parti Renaissance a annoncé l’investiture de Catherine Simonin. Déjà engagée dans les scrutins de 2022 et 2024 sous l’étiquette du mouvement présidentiel, elle avait terminé à chaque fois en troisième position, derrière Brigitte Barèges (UDR) et la socialiste Valérie Rabault.
Issue de la société civile et installée à Montauban, Catherine Simonin s’est remise en campagne dès l’annonce de l’invalidation des comptes de campagne de la députée déchue. Présente sur le marché local dès le lendemain, elle a repris ses actions de terrain, interrompant une partie de ses vacances pour aller à la rencontre des électeurs, à nouveau sollicités.
Pour le moment, aucune autre candidature n’a été officiellement déclarée. La socialiste Valérie Rabault, arrivée deuxième lors des précédents scrutins législatifs, n’a pas encore fait connaître ses intentions. Le scrutin dans la circonscription reste donc ouvert et incertain, laissant place à différentes configurations pour ce nouveau vote.
La préfecture devra organiser ce scrutin dans les délais légaux, en attendant la confirmation des autres candidatures. Ces élections législatives partielles s’annoncent comme un moment clé pour l’avenir politique de la circonscription.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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