L’Usine, centre national des arts de la rue et de l’espace public à Tournefeuille, présente “La Femme Crocodile”, un spectacle philosophique et envoûtant à retrouver ces 28 et 29 janvier.
Est-elle une bête devenue femme ou une femme devenue crocodile ? Dans tous les cas, “La Femme Crocodile” existe bel et bien, grâce au spectacle vivant. Elle est à retrouver sur les planches de l’Usine de Tournefeuille, centre national des arts de la rue et de l’espace public, ces samedi 28 et dimanche 29 janvier.
Valérie Crouzet, comédienne de la compagnie “les Monstres de Luxe” et qui a fait ses classes au théâtre du Soleil, incarne « une femme-crocodile pop-rock, arrachée à sa jungle sauvage par un homme chasseur, [qui] raconte sa vie faite de paillettes et de glamour, ses espoirs et ses déceptions, sur fond d’émancipation féminine et animale. Cette créature attire le public dans les filets de son univers fantasmatique ».
C’est l’écrivaine Joy Sorman qui est à l’origine du texte de “La Femme Crocodile”. Alors qu’elle explore les collections du Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem) de Marseille, elle tombe sur une queue de crocodile, un accessoire de magie vraisemblablement porté par une femme. Elle décide alors d’en faire un texte, créant un être mi-femme mi-animal.
Ce texte a ensuite été mis en scène de Mériam Korichi, philosophe et metteuse en scène, pour créer le spectacle de “La Femme Crocodile”. Cette dramaturge est en effet également doctorante et agrégée en philosophie. Elle a notamment travaillé avec “le Théâtre des petits pieds”, créé par Joséphine de Meaux ou avec Dan Jemmett. Cette fois, il s’agit d’une collaboration avec l’Usine et le Théâtre de la Cité.
Informations pratiques : “La Femme Crocodile se donne en spectacle”. À partir de 14 ans. Adresse : l’Usine, 6 impasse Marcel Paul, Tournefeuille. Horaires : samedi 28 janvier à 20h et dimanche 29 janvier à 17h. Durée : 1h. Tarifs : de 3€ à 10€. Réservations en ligne ici.
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