Alerte à la bombe au lycée de Castelnaudary : les élèves confinés durant près de 3 heures
26 mars 2024 - 18:23
Une alerte à la bombe a secoué le quotidien du lycée Germaine Tillion de Castelnaudary (Aude), mobilisant d’importants moyens policiers après un appel téléphonique signalant un engin explosif. Les élèves ont été confinés durant l’intervention des forces de l’ordre.
Une alerte à la bombe a été déclenchée ce mardi 26 mars, vers 15 heures, dans le lycée Germaine Tillion de Castelnaudary, dans l’Aude, après un appel téléphonique signalant la présence d’un engin explosif dans l’établissement fréquenté par environ 1500 lycéens.
L’appel aurait été intercepté par un commissariat de la région parisienne, selon La Dépêche du Midi. Les forces de l’ordre d’Île-de-France ont alors alerté leurs collègues de l’Aude. Les mesures nécessaires pour sécuriser les lieux ont rapidement été mises en place.
Les élèves confinés durant l’alerte à la bombe
« Les lycéens sont confinés, le temps pour les forces de l’ordre de lever le doute », a annoncé la municipalité dans une publication sur ses réseaux sociaux. Les parents ont été prévenus de « ne pas venir récupérer les enfants. » La gendarmerie, mobilisée en nombre, est arrivée sur place pour procéder à la sécurisation de l’établissement, avec des renforts en route depuis les villes avoisinantes de Limoux, Bram et Narbonne.
Peu après 17h30, la mairie de Castelnaudary a annoncé que la situation était maîtrisée et que le début de l’évacuation des bâtiments sécurisés est en cours.
La France en état d’alerte
Cette alerte à la bombe au lycée de Castelnaudary survient alors que la France est une nouvelle fois en alerte maximale face à la menace d’attentats. L’exécutif a relevé le plan Vigipirate à son niveau le plus haut, urgence attentat, dans la soirée du dimanche 24 mars. Une décision qui fait suite à la revendication par l’ “État Islamique” de l’attentat qui a fait plus de 130 morts dans une salle de concert près de Moscou vendredi dernier.
Plusieurs lycées ont été visés par des menaces similaires. Dans le Sud du pays, mais aussi dans les académies d’Amiens, de Lille, d’Île-de-France, de Reims et de Strasbourg. Près de 130 établissements ont fait l’objet de menaces depuis la semaine dernière, ont annoncé les autorités lundi 25 mars.
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