Du sac en maroquin indémodable à la petite robe de saison tendance pratiquement neuve, le Vide dressing des Toulousaines propose d’acheter ou vendre, sans accrocs, les trésors de votre vestiaire. Un rendez-vous mensuel pour soigner son style et son porte-monnaie.
© Julie SistenichSe séparer d’une belle jupe plissée en organza ou d’un accessoire griffé pour moins de 5 euros sur un vide-grenier peut s’avérer un crève-cœur. C’est cette douloureuse expérience qui a motivé Macha Oldak, à se lancer, il y a un peu plus de cinq ans, dans l’aventure du Vide-dressing des Toulousaines avec deux amies. « Nos placards débordaient et nous voulions renouveler notre garde-robe. Mais nous nous sommes aperçues que les prix dérisoires pratiqués sur les vide-greniers étaient incompatibles avec la vente de pièces de valeur. Comme les boutiques de troc étaient trop contraignantes et gourmandes, nous avons décidé de programmer un premier vide-dressing, dans un loft. Le lieu était très atypique et difficile d’accès », se rappelle la cocréatrice du concept. Pour cette première édition, le succès est au rendez-vous.
Et si la seconde tentative, dans une cave, est décevante, les trois amies choisissent toutefois de persévérer. « En redéployant le projet, nous avons axé la proposition sur les articles tendance et de qualité. L’offre commence autour de cinq euros, mais peut grimper jusqu’à quelques centaines d’euros pour des accessoires de luxe. Il y en a pour tous les goûts et toutes les poches. Globalement, les prix sont 80% inférieurs au neuf », précise Macha Oldak. Sur les portants, les habits sont en très bon état et tous signés de marques prestigieuses ou, au moins, garantes de qualité. Rapidement, le bouche-à-oreille attire acheteuses et vendeuses. Au point que les trois amies pérennisent le rendez-vous qui devient mensuel. « Nous avons un local près de Saint-Georges, mais nous organisons aussi des vide-dressing sur des places ou dans des lieux insolites. C’est un moment convivial où l’on fait des rencontres et où l’on noue des liens », assure Macha Oldak.
Infos pratiques
https://videdressingdestoulousaines.fr/
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires