Pour aller plus loin, la rédaction met en lumière des initiatives sur le thème de la semaine. Des idées alternatives, simples et concrètes, pour soutenir le milieu culturel toulousain.
Née en 2013, La Bénévolante mêle éducation populaire et soutien aux acteurs culturels. L’association propose en effet à des jeunes en difficultés sociales d’intégrer les équipes de bénévoles sur les festivals. Une opportunité pour eux de s’insérer et d’approcher des spectacles auxquels ils n’auraient pas eu accès, mais aussi une solution responsable pour les organisateurs en quête de forces vives. Accueil du public, billetterie, cuisine, montage-démontage des scènes, régie son et lumière… Autant de missions qui peuvent être confiées à ces jeunes, encadrés par un éducateur spécialisé. Une initiative qui ne cesse de prendre de l’ampleur : l’an dernier, 38 filles et 48 garçons ont été accompagnés par l’association sur 16 festivals, soit près du double de 2015.
Dès 2004, la Cave Poésie, le Fil à Plomb et le théâtre du Grand-Rond se sont associés pour créer un système d’abonnements communs, vendus dans chacune des salles. Baptisée Carnet Pleins Feux, l’initiative est désormais étendue à dix lieux culturels. S’ajoutent en effet Le Bijou et six théâtres : ceux du Pont-Neuf, du Pavé, de la Violette, du Chien Blanc, ainsi que le Vent des Signes et le Hangar. Le carnet de trois ou cinq places permet à la fois à ces différents sites de communiquer de manière groupée, mais aussi de s’offrir une certaine visibilité financière en anticipant une partie des recettes. Les cinémas d’art et d’essai toulousains comme l’ABC, l’American Cosmograph et l’Utopia à Tournefeuille, ont eux aussi recours à un système d’abonnement.
Cultures.toulouse.fr / Abc-toulouse.fr / american-cospograph.fr / cinemas-utopia.org
Elles se nomment par exemple Commeon (ex-Culture Time) et Proarti. Les plateformes de financement participatif (crowdfunding en anglais) ou de mécénat dédiées à la culture foisonnent sur le Web. Leur objectif est le même que leurs grandes sœurs généralistes : permettre à des particuliers ou à des professionnels d’apporter leur soutien financier à une initiative. Dans un registre légèrement différent, Wezaart rémunère, via la publicité et les dons, les artistes qui déposent gratuitement leurs œuvres sur cette plateforme collaborative.
Que l’on soit un particulier ou une entreprise, les dons et le mécénat à destination des acteurs culturels peuvent faire l’objet d’une réduction d’impôt. L’association ou le lieu de spectacle bénéficiaire doit pour cela avoir pour activité principale « la présentation au public d’œuvres dramatiques, lyriques, musicales, chorégraphiques, cinématographiques et de cirque » ou « l’organisation d’expositions d’art contemporain ». La déduction s’applique sur 66 % des sommes versées pour les particuliers, et sur 60 % pour les entreprises.
service-public.fr / impots.gouv.fr
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