À Toulouse, la Forêt électrique veut réinventer la salle de cinéma
En 2018, ils avaient initié le premier cinéma éphémère de France à la Cartoucherie. Désormais, les fondateurs de la Forêt électrique s’apprêtent à ouvrir un nouveau type de cinéma où coexisteront des salles de projection, un café-bar et des espaces de création.
Entre un public vieillissant dans les établissements d’art et d’essai et l’émergence des plateformes numériques, les salles de cinéma ont-elles encore un avenir ? Pour répondre à cette grande question, Agnès Salson, diplômée de la Femis, l’école nationale de cinéma et Mikael Arnal, réalisateur et infographiste, ont fait les choses avec méthode. Avec l’idée de fonder leur propre lieu dans un coin de leur tête, ces deux passionnés ont voyagé dans 20 pays d’Europe pour visiter 200 cinémas indépendants qui tentent de se réinventer. « Nous en avons tiré trois axes de réflexion : la nécessité d’impliquer les spectateurs, la prise en compte de nouveaux contenus et la mutation en véritables espaces de vie », résume Agnès Salson.
De retour à Toulouse, ils créent en 2018, à la Cartoucherie, la Forêt électrique, premier cinéma éphémère de France. Une manière de tester leur projet, mais aussi de fidéliser une communauté. « Nous avons choisi Toulouse, car il y existe un public potentiel jeune, un parc de salles dense et une vraie culture. Tous les critères sont réunis », assure Agnès Salson. Avec 150 projections et 10 000 visiteurs, l’expérimentation est un succès. De quoi se lancer à la quête d’un lieu fixe pour installer leur cinéma d’un genre nouveau, qui verra donc le jour dans le quartier Bonnefoy, dans une ancienne menuiserie de 1 000 m². « Ce ne sera pas qu’un espace de diffusion, mais un endroit animé avec la participation des spectateurs où des films seront conçus et où les talents locaux pourront se connecter à l’industrie du Septième art », détaille Agnès Salson.
À l’horizon 2024, la Forêt électrique abritera un café-bar, des bureaux partagés, un studio d’enregistrement, des ateliers de création, un plateau de tournage ainsi qu’une salle de cinéma et une autre modulable. De l’écriture à la diffusion, toutes les étapes nécessaires à la réalisation d’un projet audiovisuel seront ainsi accueillies dans un même endroit. D’ici là, plusieurs phases de travaux sont prévues afin de s’installer graduellement dans le quartier. Dès l’année prochaine, de petits événements pourront avoir lieu et les premières projections démarreront en 2021.
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