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À l’Atelier des bricoleurs, on fabrique soi-même ses cadeaux de Noël

Nicolas Mathé

20 décembre 2018 - 08:00

Vouloir réaliser soi-même ses cadeaux de Noël, c’est bien. Encore faut-il pouvoir le faire. Ce que propose l’Atelier des bricoleurs, un espace collaboratif de fabrication installé à Toulouse depuis quatre ans.

Fabriquer soi-même ses cadeaux de Noël à l’Atelier des bricoleurs

Il est bien connu que, dans un cadeau, c’est l’intention qui compte. Quel meilleur moyen donc, pour en attester, que de réaliser soi-même ses présents ? Facile à dire pour les MacGyver qui conçoivent un hélicoptère avec trois bouts de bois et deux élastiques. Pour les autres, il existe à Toulouse un espace collaboratif de fabrication, l’Atelier des bricoleurs, créé en 2014 par Laurent Huret. « On a beau avoir le savoir-faire, en milieu urbain, on ne bénéficie pas forcément de la place et du matériel nécessaires pour bricoler. L’idée était de construire un lieu pour réunir tout cela », raconte le fondateur. 450 mètres carré, 12 postes de travail et 250 outils sont ainsi à disposition des particuliers pour façonner le bois ou le métal. « Nous proposons des ateliers à thèmes : fabrication d’un cadre, d’une draisienne, d’une lampe… Mais les gens peuvent aussi venir avec leurs projets pour profiter de l’espace en libre-service et d’une aide, que ce soit pour le design ou pour la technique », détaille Laurent Huret.
Entraide, partage des savoirs, solutions durables pour le respect de l’environnement, les valeurs défendues toute l’année par l’Atelier des bricoleurs prennent tout leur sens à l’approche de Noël. Dans quelques jours, planches à découper, supports à dînette, meubles à chaussures, lits pour bébé, massues de jonglage et même une guitare, tous confectionnés à l’atelier, trouveront leur place sous un sapin. « Il est possible de réaliser soi-même énormément d’objets, la seule limite est celle de l’imagination. Et en plus des compétences que l’on acquiert ici, fabriquer permet de prendre conscience du prix des choses », souligne Laurent Huret. Si ce dernier observe un véritable engouement pour le Do It Yourself, il concède toutefois que le fait de franchir la porte d’un espace collaboratif n’est pas tout à fait rentré dans les usages : « Nous sommes un peu précurseurs, mais d’ici quelques années, je suis persuadé qu’il y aura plusieurs lieux du même genre à Toulouse. »