Tombé dans la restauration « par hasard », le fondateur de Pasta Pizza est aujourd’hui à la tête d’une enseigne qui compte sept restaurants dans la région toulousaine et trois au Maroc. Et entend bien poursuivre le développement de son enseigne.
La restauration rapide ne devait être qu’une activité temporaire. Finalement, voilà plus de quinze ans que cela dure et Yacine Mazzouj « ne (se) voit plus faire autre chose », regrettant même de ne pas avoir démarré plus tôt. Il faut dire que Pasta Pizza, la petite enseigne de pâtes et pizzas à emporter qu’il a créée dans le quartier de Jolimont en 2004, a bien grandi. Elle compte aujourd’hui sept implantations dans l’agglomération toulousaine, dont la dernière a ouvert à Colomiers en septembre.
« J’ai suivi un cursus en LEA (langues étrangères appliquées, NDLR) à l’université du Mirail. Je souhaitais devenir traducteur-interprète, évoluer dans le commerce international, mais je n’en ai pas eu l’opportunité », relate Yacine Maazouj. Le dirigeant a tout de même connu une première expérience de deux ans dans son domaine de prédilection, en Espagne. Un poste à la rémunération intéressante qui lui a permis de capitaliser avant de rentrer dans la Ville rose – où il a grandi – pour une année sabbatique. « C’est là que j’ai mis un premier pied dans la restauration en créant Quick Chicken en 2000 », poursuit-il. Un spécialiste du poulet rôti livré à domicile, revendu depuis et qui existe toujours.
« Beaucoup de clients me demandaient si Pasta Pizza était une franchise »
C’est en constatant la forte demande autour de la pizza que le jeune entrepreneur décide de se diversifier. Pasta Pizza est né, juste en face de sa première enseigne. L’affaire prend rapidement son envol et commence à se poser la question du développement. « Beaucoup de clients me demandaient si nous étions une franchise. Il est vrai que j’avais beaucoup travaillé sur le cadre, les tenues, l’affichage… À force, l’idée a fait son chemin et je me suis dit : “Et pourquoi pas ?” », se souvient Yacine Mazzouj, qui franchit le pas en 2008. Depuis, même l’adresse historique de Jolimont est passée en franchise et le dirigeant se concentre sur ses deux points de vente en propre, lancés il y a un peu plus d’un an : en plein centre-ville, place Saint-Georges, et à Portet-sur-Garonne, au sein de la galerie du centre commercial Grand Portet.
Pour autant, le chef d’entreprise souhaite que sa société reste « familiale, à taille humaine ». Le recrutement d’un franchisé résulte toujours d’une « histoire de rencontre », et non d’un appel à candidatures. « Et chacun sait que je viendrai moi-même tenir leur point de vente s’ils doivent s’absenter », ajoute-t-il. Une philosophie qui n’empêche pas l’enseigne toulousaine, dont le modèle de développement est inspiré d’autres spécialistes de la pizza qui ont prospéré depuis la Ville rose, de nourrir des ambitions. Son créateur espère désormais atteindre un rythme de croisière avec au minimum une quinzaine d’implantations, évoquant entre autres Muret, Blagnac, Saint-Orens, Montauban et même l’étranger. Il n’en est plus très loin puisque Pasta Pizza compte également trois franchises au Maroc, le pays d’origine de Yacine Mazzouj qui se verrait bien y prendre sa retraite.
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