Hyperactive. Avocate spécialiste du droit du travail, des affaires et des grands contrats internationaux, Caroline Pons-Dinneweth est une femme dynamique, de nature curieuse, prête à relever tous les défis, surtout s’ils sont professionnels.
Le moins que l’on puisse dire est que Caroline Pons-Dinneweth n’est pas avare d’expériences, mieux, elle a plutôt tendance à courir après. Après avoir quitté son Lot natal, elle débute des études de droit à Toulouse, tout en préparant de front un examen d’anglais à Cambridge, par correspondance. Une fois ses diplômes en poche, elle s’inscrit au barreau de Toulouse en 1998 pour ne plus le quitter. Pourtant, la tentation a été grande de partir à l’assaut de l’international : « J’ai toujours été attirée par les pays anglo-saxons et je souhaitais confronter les différentes conceptions du droit et le fonctionnement des sociétés en général », précise-t-elle. Mais les aléas de la vie contraignent parfois. N’étant pas femme à se laisser abattre, elle parvient à travailler pour un cabinet toulousain qui lui permettra d’assouvir ses envies de voyages en lui confiant des dossiers internationaux. Aventurière dans l’âme, elle décide de s’installer en 2002 et depuis, n’a de cesse d’élargir ses compétences et ses champs d’intérêt. Elle donnera des cours de droit aux États-Unis et en France, et constituera même un club d’affaires, le Belvédère Business Club (BBC), son dernier projet en date. Pour Caroline Pons-Dinneweth, « il s’intègre totalement dans ma démarche d’ouverture. Tout comme moi, je souhaite que les adhérents au club puissent se nourrir d’échanges, au-delà du simple réseau professionnel. » Juridiques au départ, les thèmes des soirées BBC se sont diversifiés pour couvrir toute l’actualité du moment, de la PMA à la transition énergétique…
« J’ai besoin d’activité »
Des idées plein la tête, l’avocate ne tient pas en place. Dynamique et curieuse, elle cherche en permanence de nouveaux challenges. L’enseignement, la formation et maintenant la médiation, rien ne lui fait peur. « J’ai observé les pratiques internationales, notamment celles des États-Unis qui laissent une chance à un litige de se régler à l’amiable. J’ai donc suivi une formation en médiation et prône aujourd’hui ses avantages », explique-t-elle. Elle conseille, quand cela s’avère possible, le dialogue au contentieux direct. Rare philosophie pour un avocat dont le contentieux justement est une activité lucrative, mais elle l’explique : « La fidélité des clients est aussi importante. » Elle privilégie les affaires « aux belles décisions », comme elle les appelle, que celles qui ont un poids médiatique : « J’avais défendu Colin Kazim-Richards, le footballeur du TFC à l’époque de ses frasques toulousaines, mais cette affaire, certes relayée dans les médias, n’avait finalement que peu d’intérêt pour moi. » Elle, préfère s’investir dans un dossier tel que celui de l’association des malentendants « Sourds de Tolosa » pour un litige de contrefaçon d’enseigne. « C’est bien plus gratifiant et en plus, j’ai découvert un nouvel univers », explique-t-elle, toujours excitée à l’idée de se confronter à un monde qu’elle ne connaît pas. Avide de stimulations intellectuelles, Caroline Pons-Dinneweth n’est jamais à court d’idées pour provoquer les rencontres et « faire travailler les neurones. J’ai du mal à buller sur la plage, j’ai besoin d’activité », conclut-elle avant de certifier « ne pas vouloir représenter LA femme moderne mais simplement être en accord avec moi-même ! »
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