INTERMEDIAIRE. Arrêt sur immo propose aux futurs acheteurs une large gamme de biens sur son site internet et aux annonceurs un travail sérieux et pertinent. Mais ici, le concept est totalement novateur et se démarque des sites classiques d’immobilier. Découvrez pourquoi.
Après une année de tests, de développement et de l’élaboration de la stratégie à l’échelle nationale, le site immobilier toulousain Arrêt sur immo sera totalement opérationnel en septembre prochain. Edité par la société PHL Team, start-up à l’origine du projet, le site regroupe à ce jour 3 000 biens sur Toulouse et sa proche banlieue, issus de 120 annonceurs différents (agences indépendantes, lotisseurs, promoteurs et constructeurs). Philippe Lapeyre, initiateur d’Arrêt sur immo, dispose de 25 ans d’expérience dans le secteur immobilier et a vu son métier évoluer : « Avec l’arrivée d’internet dans la profession, les clients avaient tendance à acheter un bien comme ils achètent des chaussures. C’est pour éviter ces dérives que j’ai eu l’idée d’un site qui puisse garantir une qualité et un sérieux tant à l’égard des clients que des professionnels de l’immobilier. » Homme de terrain, il collabore avec Paul Tolmer, polytechnicien qui lui, apporte ses connaissances de l’outil internet pour un développement national. Ensemble, ils ont donc élaboré un site exempt de publicité, sur lequel l’inscription gratuite mais obligatoire rend le processus vertueux, et où la navigation est facile et intuitive. « Ainsi, nous garantissons aux annonceurs de ne leur amener que des clients ayant déjà un projet abouti ce qui leur évite de perdre du temps sur des dossiers sans intérêt, et aux internautes de pouvoir comparer différents produits, une recherche de qualité sans que leur boîte mail ne soient envahies de publicités », précise Paul Tolmer.
Arrêt sur immo a donc élaborer un modèle économique où la publicité n’entre pas en ligne de compte, seuls les annonceurs rétribuent la start-up. « Contrairement aux autres sites immobilier, nous proposons aux agences, promoteurs et autres constructeurs, un contrat et non un abonnement. En réalité nous leur vendons des mises en contact. Ils achètent des packs d’un certain nombre de contacts qu’ils peuvent renouveler à l’infini ou reporter tant que le nombre souhaité n’est pas atteint », décrit Philippe Lapeyre. Ainsi, la société est rémunérée au nombre de mises en relation, les annonceurs peuvent ainsi diffuser tous leurs biens et l’acheteur peut aisément comparer les offres, même comparer l’ancien, le neuf ou la construction. Les coordonnées du client sont transmises aux annonceurs qui joignent eux-mêmes leurs futurs clients. Et cela fonctionne puisque, lors de la phase de test dans laquelle PHL Team a investi 300 000€, 80% des annonceurs rencontrés ont souhaité figurer sur Arrêt sur immo, en majeure partie car le site représente une réelle économie comme l’explique Paul Tolmer : « sur des sites classiques, une agence dépense en moyenne 1000€ par mois pour pouvoir diffuser ses offres, tandis que nous leur proposons une moyenne de 45€ par mois, somme qui peut évoluer en fonction du nombre de mises en relation. » Pour Philippe Lapeyre, l’objectif affiché serait d’atteindre « 20% de parts de marché, d’annonceurs qui nous rejoignent. » D’ici trois ans, les deux collaborateurs pensent même pouvoir créer une cinquantaine d’emploi et espèrent être devenus l’agence des agences…
Commentaires