C’EST L’HISTOIRE D’UN CHERCHEUR… qu’on avait perdu
Penché sur son microscope, celui que nous appellerons Le Doc cherche. Quoi ? Nul besoin de l’expliquer. Personne, à part lui et ses collègues scientifiques, n’y comprendrait rien. Trop technique, trop précis, trop inintelligible pour le commun des mortels. Derrière ses lunettes rondes, cet homme acariâtre pourrait pourtant changer le quotidien de tous. Passant quasiment toute sa vie dans son laboratoire, au milieu de ses éprouvettes et autres tubes à essai, il étudie…
Stop ! Cette caricature du chercheur que nous avons tous en tête n’existe plus vraiment. Les innovations numériques et informatiques ont permis l’évolution des modes de recherche. Des découvertes au service de découvertes.
Un cercle vertueux qui repousse toujours plus loin les images d’Épinal du scientifique échevelé, coupé du monde extérieur tout en le faisant avancer. Entre les termes techniques dont seuls les initiés connaissent la signification, les laboratoires dont personne ne sait réellement à quoi ils ressemblent et les travaux des chercheurs qui restent hors de portée, difficile de se faire une véritable idée des objectifs de la recherche. Mais le monde scientifique semble en avoir pris conscience. De plus en plus, la vulgarisation est devenue essentielle à l’aboutissement des travaux. D’abord, pour que le grand public comprenne les avancées. Ensuite, pour qu’il en mesure les enjeux, et pour qu’il en connaisse les conséquences sur sa vie quotidienne. Et parce qu’il faut bien financer
cette recherche. Or, mieux elle sera identifiée comme d’intérêt général par l’opinion publique, plus les fonds lui seront accessibles.
Séverine Sarrat
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires