Fondateur et leader du groupe toulousain Djé Balèti, Jérémy Couraut se confie sur son année.
Chanteur, compositeur et membre fondateur du trio Djé Balèti, Jérémy Couraut puise son inspiration dans ses origines et ses nombreux voyages. Né d’un père cubain et d’une mère sicilienne et tunisienne, il développe, au fil des années, une musique aux multiples métissages. Quelque part entre rythmes afros et langue occitane, le groupe toulousain offre à son public des « bals endiablés » (« Balèti » en l’occitan). Le fondateur Jérémy Couraut se confie sur son année dans le Journal Toulousain.
Si vous deviez résumer votre année en un mot…
Jérémy Couraut. Contradiction !
L’actualité qui vous a le plus marqué, hors Covid ?
J.C. Les allers-retours des directives gouvernementales qui donnent l’impression que les ministres et le président jouent à “Jacques a dit” avec nous.
La disparition qui vous a le plus touché ?
J.C. La liberté. Étant donné que la devise de notre pays tient en trois mots et que les deux autres sont déjà bien malmenés, la disparition du premier n’est pas rassurante.
Qu’est ce qui vous fait peur pour l’avenir ?
J.C. L’habitude que prend le gouvernement de ne pas tenir compte des réactions du peuple.
Qu’est ce qui vous rend optimiste ?
J.C. Le fait que les choses ne peuvent pas aller toujours vers le pire. Il y a certainement un équilibre entre l’ombre et la lumière.
La bonne habitude que vous avez prise cette année ?
J.C. Pour la bonne habitude, j’ai un peu décroché des réseaux sociaux qui ont tendance à me rendre jaloux ou vaniteux. Et pour la mauvaise, j’ai tendance à moins aimer les gens en général.
L’homme ou la femme de l’année ?
J.C. Catarina Segurana, c’est un personnage mythologique nissart (de Nice, NDLR). Elle a le super pouvoir d’éloigner le monde trop rationnel et cynique grâce a ses énormes fesses pour sauvegarder l’enchantement. Je n’ai compris que très récemment toute la puissance du symbole qu’elle incarne.
La chanson que vous avez le plus écouté cette année?
J.C. “Chaman” du groupe De la Crau.
Le film de l’année ?
J.C. “Alice sous les étoiles” de Chloé Mazio.
Le livre de l’année ?
J.C. “La religion carnavalesque” de Dominique Pauvert chez Lo Chamin De Sent-jaume.
La blague qui vous qui vous a fait marrer cette l’année ?
J.C. Une toute petite piqûre et je vous rend la liberté. (Tintin : le lotus bleu, de Hergé, NDLR)
Qu’est ce que l’on peut vous souhaiter pour l’avenir ?
J.C. Que le monde arrête de s’inspirer des films d’anticipations les plus affreux pour créer son présent. Il est vital d’inventer un futur qui nous plaise et qui place le bien-être de tout ce qui est vivant au centre de nos préoccupations.
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