On fait un foot ? L’application toulousaine Versus football permet de connecter les amateurs de ballon rond qui souhaitent jouer librement afin qu’ils ne se retrouvent plus bloqués par manque de participants.
© DRQui s’est déjà escrimé en vain pour réunir une quinzaine d’amis avec l’espoir de disputer un match de football mesure l’intérêt de Versus Football. Une application, développée par la start-up toulousaine Proxima, qui recense toutes les rencontres ”entre potes” qui s’organisent près de chez vous. L’idée est simple. « Créer une vaste communauté d’amateurs et mettre en contact des gens qui ne se connaissent pas, mais partagent l’envie de jouer. Tout est entièrement gratuit. On s’inscrit, on édite un profil et l’on a ainsi la possibilité de proposer un match ou, au contraire, de rejoindre des membres en quête de renforts », présente Hugo Fernandes, l’un des deux initiateurs du projet.
Passionné de foot, l’idée lui vient pendant les vacances, après quelques déconvenues sur le stade du quartier. « Le vendredi, j’étais tout seul, et le lendemain, nous étions trente. C’est là que j’ai commencé à me demander comment réguler cela », raconte-t-il. Il ébauche les premiers contours du projet avec Romain Boberiether, son associé et coéquipier de toujours, avant d’en faire le sujet d’étude de son Master de stratégie à la Toulouse School of Management. L’idée séduit. Si bien qu’ils décident de faire appel à Matthias Hammel, ingénieur réseau, qui développe la partie technique.
Après un an de test, Versus Football est officiellement lancé le 1er mai 2019. Trois mois plus tard, l’application compte déjà près de 1 300 membres. « Nous recensons environ une dizaine de rencontres par semaine », précise le jeune entrepreneur qui regrette que les filles, qui représentent 20 % des inscrits, soient encore trop peu visibles sur les terrains.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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