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Carole Delga et 1 500 élus appellent à l’union de la gauche pour la présidentielle

Bryan Faham

19 décembre 2021 - 11:38

Plus de 1 500 élus, dont Carole Delga, ont signé une tribune appelant au rassemblement de la gauche pour la prochaine élection présidentielle. Elle a été publiée samedi 18 décembre dans le Journal du dimanche.

tribune gauche élection présidentielle carole delga — Plus de 1 500 élus, dont Carole Delga, ont signé une tribune dans le JDD appelant au rassemblement de la gauche pour la présidentielle. / ©Twitter Carole Delga

“Face au techno-libéralisme d’Emmanuel Macron qui précarise les plus faibles, nous avons un autre chemin à tracer”, écrivent plus de 1 500 élus locaux qui signent une tribune appelant au rassemblement de la gauche en vue de la prochaine élection présidentielle.

Parmi les signataires de ce texte publié samedi 18 décembre dans le Journal du dimanche, la présidente de la région Occitanie Carole Delga, le premier secrétaire du PS en Haute-Garonne Sébastien Vincini et la député du Tarn-et-Garonne Valérie Rabault. La tribune est également signée par le conseiller municipal de Toulouse Aymeric Deheurles, le premier vice président du conseil départemental de l’Aude Hervé Baro ou encore la conseillère départementale de l’Ariège Nathalie Auriac.

Les signataires qui se décrivent comme des “élus de terrain, attachés aux valeurs républicaines de la gauche écologiste et sociale” se disent “spectateurs d’un débat présidentiel qui s’éloigne chaque jour davantage des enjeux et des problématiques que nos habitants vivent au quotidien”. Ils regrettent que “les sujets qui les concernent directement ne percent pas” et craignent que les électeurs ne choisissent de s’abstenir au moment de voter.

Les plus de 1 500 élus locaux veulent que soit organisée “une primaire ouverte, citoyenne et populaire, pour redonner l’envie, recréer de l’espoir et désigner la candidate ou le candidat qui fera gagner la République sociale et écologique en 2022.” Selon eux, “les partis de gauche portent historiquement les enjeux de justice et d’égalité. Mais divisés, ils s’affaiblissent mutuellement et n’enclenchent aucune dynamique”