COFFEE – D’inspiration anglo-saxonne, le Lexington Café propose des produits de qualité dans une ambiance moderne et détendue. Dirigé par l’association Concepts parallèles, ce café culturel s’ouvre vers le monde créatif et permet le travail collaboratif partagé.
Sur la rive gauche, en face du pont-neuf, une enseigne de lettres blanches. Le Lexington café. « Nous proposons de (re-)découvrir du café de spécialités, avec par exemple du café à extraction lente ; différente de la machine à expresso », explique Natacha, 34 ans, en charge de la gestion opérationnelle. Ouvert à la mi-novembre 2015, il a fallu un mois et demi de travaux pour transformer un ancien salon de thé pour enfants en un café associatif et culturel de 80 m². Depuis décembre, il est possible de déjeuner. Si la carte ne propose pas un choix digne d’une encyclopédie complète de la cuisine française, il est avant tout « qualitatif ». « Avec des produits frais et de saison, le Lexington café propose une soupe, différentes variétés de sandwichs et des desserts de la semaine », poursuit Natacha. Cette dernière, qui est traductrice de formation, travaille en binôme avec Zach, un Américain francophone, designer mode qui a collaboré avec l’équipementier Reebok. Cette diversité se fait ressentir sur les produits aux inspirations « anglo-saxonnes et françaises », mais aussi sur sa clientèle. Du personnel de Pierre Fabre, aux étudiants Erasmus en passant par les fonctionnaires de l’hôtel-Dieu, la majorité des clients a entre 18 et 25 ans, ce sont des « citadins branchés ». En termes de décoration, le Lexington café puise son style dans les coffee-shops anglo-saxons de nouvelle génération. Quant au nom de l’établissement, « ce n’est pas une grande histoire », explique Natacha, un sourire aux lèvres. « On ne trouvait pas de nom et Lexington est sorti au cours d’une conversation. On aimait la sonorité, on trouvait que ça collait avec le concept et la carte », se remémore la trentenaire.
Imaginée par un groupe d’amis composé d’une petite dizaine de personnes, l’idée a germé en 2014. Après s’être « constitué un business plan et avoir trouvé un local », la question du financement n’a pas été une mince affaire. « Les chemins traditionnels de financement n’ont pas fonctionné », déplore Natacha. Les banques n’étaient pas « chaudes » pour accorder un prêt, l’association Concepts parallèles s’est alors orientée vers des « prêteurs solidaires » pour bénéficier « d’un microcrédit octroyé par des particuliers ». « Cinq particuliers », explique Natacha, ont accordé leur confiance au projet. En parallèle, une levée de fonds sur une plateforme de financement participatif avec l’espoir de réunir 5.000€. C’est un pari gagné avec 6.500€ récoltés. « On ne voulait pas juste ouvrir un café, mais aussi un lieu de vie ouvert sur l’art et le travail collaboratif dans un environnement agréable et stimulant », conclut Natacha. C’est réussi.
Kevin Figuier
Infos pratiques :
1 rue Viguerie, 31000 Toulouse
Tel : 09 86 14 22 50
Tarif : Formules à partir de 5,50€
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Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
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