Contrairement à l’an passé, où les festivités avaient été annulées en raison de la pandémie de Covid-19, cette année, le Carnaval de Toulouse fera acte de présence. L’occasion de fêter les dix ans du retour de cette événement dans la ville rose.
Le Cocu annonce son retour dans la ville rose ! En effet, le Comité organisateur du carnaval unifié vient d’annoncer son intention de maintenir l’édition 2021 de cette grande fête populaire. D’autant plus que cette année sera l’occasion de fêter les 10 ans de son retour à Toulouse. Cette tradition estudiantine, née au XVII siècle avait été relancée une première fois en 1982 puis une seconde en 2012 après une vingtaine d’années de pause.
Toutefois, en raison de la situation et des contraintes sanitaire le carnaval ne comportera pas l’incontournable parade dans les rues de la ville, avec ses chars et ses carnavaliers costumés, qui se terminait par le procès symbolique et la crémation de M. Carnaval. De même, la chasse au trésor dédiée aux enfants ou encore l’impressionnante Descente de caisses à savon depuis Jolimont ne pourront avoir lieu.
En revanche, le Cocu a mis en place plusieurs animations qui entretiendront l’esprit du Carnaval, tout l’été, dans les rues du centre ville de Toulouse. Une exposition reprenant des photos des éditions précédentes sera déployée, du 15 juin au 31 août, sur le parcours habituel de la parade, entre la rue Alsace Loraine et le Pont Neuf. Un village Carnaval sera installé pendant trois jours (du 25 au 27 juin), sur la rue Alsace Loraine. Et, enfin, une exposition des affiches des précédentes édition clôturera cette évocation des festivités, à partir du mois de septembre.
« L’essentiel est de pouvoir nous retrouver cette année, sous de nouvelles facettes, de nouveaux formats pour fêter et revendiquer l’existence de Carnaval à Toulouse ! », assure néanmoins le Cocu qui prévoit également, si les conditions sanitaires le permettent, d’organiser un bal « carnaval », le dimanche 31 octobre. De quoi se retrouver et partager l’esprit du carnaval en chair et en os.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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