Elle est directrice de Ressources Humaines Sans Frontières (RHSF), ONG toulousaine œuvrant pour un travail décent, contre le travail forcé et le travail des enfants. RHSF représente la France et la Malaisie dans le projet européen SUSY, qui rassemble 23 pays européens et 10 pays en voie de développement. Le projet SUSY promeut les bonnes pratiques de l’Économie sociale et solidaire (impacts social, économique et environnemental positifs) comme moyen de lutte contre la pauvreté.
L’opposition municipale de Plaisance-du-Touch dénonce le soutien du maire à Val Tolosa.
La publicité autour de ce projet m’interpelle : réconcilier nature et commerce semble antinomique. Est-ce que le commerce de masse a un impact positif sur l’environnement ? Ce projet a été lancé il y a quinze ans, est-il adapté aux problématiques actuelles et aux souhaits des populations ? N’est-ce pas le rôle des collectivités d’être visionnaires, innovantes en valorisant les initiatives qui ont un impact sur l’emploi local et l’environnement ? Ont-ils prévu un transport qui a un impact limité sur l’environnement ou des parkings immenses, ce qui irait à l’encontre du respect de la nature ? Si ce projet se fait, il faut respecter toutes les parties prenantes et veiller au travail détaché et à ces conséquences sur le travail forcé.
Christine Hanizet, première femme arbitre en rugby professionnel
Je considère cette nomination comme un message pour la jeunesse. Cela montre que malgré un milieu hostile pour les femmes, Christine Hanizet a su persévérer et se donner les moyens de réussir. C’est clairement un message d’espoir pour les jeunes : on peut tout faire quand on le veut, il ne faut jamais baisser les bras. Ce qui compte, c’est la volonté, le courage, les compétences et le travail accompli. Il existe, bien évidemment, encore un plafond de verre pour les femmes. Pour y remédier au sein de n’importe quelle entreprise ou association, il faut analyser les politiques mises en place, visibles en interne et en externe, et se donner les moyens d’aider ces femmes à atteindre les postes pour lesquels elles sont compétentes. Cela évolue lentement. Christine Hanizet ouvre une voie pour lutter contre les stéréotypes.
Malaise dans les collèges toulousains
Suite au suicide de ce jeune enseignant stagiaire, ses collègues ont rédigé une lettre ouverte. Ils l’ont écrite avec leur cœur, et ce qui en ressort est surtout cette perte de respect envers les professeurs. Les établissements sont confrontés à des violences, des insultes, un non-respect prégnant. Avec l’arrivée d’internet, on a l’impression de tout savoir et l’on oublie qu’un professeur donne des bases, des fondations pour comprendre et un recul face à toutes ces informations livrées telles qu’elles, sans analyse ou esprit critique face aux sources. Ces jeunes enseignants, encore plus quand ils ne sont encore que stagiaires, ont besoin, comme leurs élèves, de reconnaissance, de respect et d’un regard positif. Ils ont besoin d’un accompagnement, d’une préparation, d’une formation, pour encadrer des élèves qui manquent de repères.
Le dynamisme des Scops
La Scop est un modèle intéressant basé sur la confiance, qui permet de donner une voix à chacun des salariés. Les licenciements sont difficiles, car les salariés sont en même temps sociétaires, la propriété est collective, la redistribution des profits est plus équitable. Cela fonctionne bien, puisque, quand on regarde les chiffres, les Scops ont un taux de survie de 74% au bout de 5 ans, contre 50% pour les entreprises classiques.
Pourtant, si la gouvernance et l’impact sur le territoire local sont très importants, il faut rester vigilant sur les droits de l’Homme et l’impact environnemental. Le statut de scop ne suffit pas à protéger les salariés, les stagiaires, les intérimaires qui ne seraient pas membres. De plus, il se peut que ce statut ne convienne pas pour tous les secteurs et toutes les tailles d’organisations.
Myriam Balavoine
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