Motards : un gant connecté pour plus de sécurité
La start-up toulousaine Liberty Rider et la marque française de gants Racer travaillent actuellement à l’élaboration d’un gant connecté qui préviendra les motards des potentiels dangers sur leur route. Une première mondiale ! – Océane Redon
Après avoir lancé une application en 2016 qui sauve la vie de motards accidentés en envoyant aux secours leur position GPS, la start-up toulousaine Liberty Rider commercialisera dans quelques mois un gant connecté. Le but ? Alerter les motards des dangers à venir sur leur route pour éviter tout accident. Mieux vaut prévenir que guérir donc !
Conçu en collaboration avec la marque française de gants Racer, « ce gant va jouer le rôle d’avertisseur, à la façon de Waze. Toutefois, si Waze fonctionne pour les automobilistes, il ne convient pas aux motards qui ne peuvent pas interagir avec leur téléphone durant leur trajet », précise Emmanuel Petit, cofondateur de Liberty Rider.
Équipé de LEDs sur le dos de la main et d’un vibreur dans le manchon, ce gant se connecte à l’application Liberty Rider via Bluetooth. « Nous avons intégré sur l’application une base de données où sont recensées toutes les zones accidentogènes et autres virages dangereux de France. Le gant détecte ces menaces pour s’allumer et vibrer à proximité. » Concrètement, à l’approche d’un virage périlleux ou d’une route étroite, les LEDs s’illuminent progressivement : une première à 1 000 mètres de la zone de danger, une deuxième à 600 mètres puis une troisième à 200 mètres.
Ce gant dispose également d’une fonction communautaire reposant sur le même principe que Waze. « Lorsqu’un utilisateur constate un danger, comme un accident ou un embouteillage, il n’a qu’à appuyer durant quelques secondes sur le bouton situé à l’extrémité du pouce gauche. La position du danger potentiel est enregistrée dans notre base de données de façon temporaire. Tous les motards passant par ce même endroit seront avertis du risque pendant 24h. »
Conçus et assemblés en France, ces gants précurseurs sont alimentés par une batterie rechargeable avec une autonomie d’une semaine sur la base d’un usage quotidien. Actuellement, en cours de production, ils seront disponibles à la vente d’ici quelques mois au prix d’appel de 90€ en version mi-saison mixte. « Nous envisageons d’en écouler 20 000 en 2018 », conclut Emmanuel Petit.
La rédaction
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