Depuis deux ans, l’Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées propose un dispositif spécifique d’insertion des étudiants réfugiés ou demandeurs d’asile. 200 jeunes diplômés ont ainsi pu reprendre des études grâce à des cours intensifs de français et à un accompagnement personnalisé.
© Université de ToulouseC’est une « responsabilité citoyenne » que se sont imposées les universités toulousaines. En octobre 2017, l’Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées (UFTM) lançait le Dispositif langue accueil migrants (Dilami) afin de permettre a des réfugiés, demandeurs d’asile ou bénéficiaires de la protection subsidiaire de poursuivre leurs étude supérieures. « La solidarité fait partie des valeurs défendue par les universités. Ce projet, que nous avions démarré en urgence au moment de la crise migratoire, s’est pérennisé. Aujourd’hui, c’est un marqueur de nos valeurs d’ouverture vers l’autre », se félicite Philippe Raimbault, président de l’UFTM.
Financé à 75% par la Région Occitanie, ce dispositif solidaire a permis à près de 200 étudiants, justifiant d’un niveau au moins équivalent au bac, de retrouver les bancs de l’université. Trois enseignantes ont été spécifiquement missionnées par l’UFTM pour dispenser des cours de intensifs français et aider les bénéficiaires à mener à bien leur projet d’étude.
« La meilleure des récompenses, c’est quand ces jeunes migrants obtiennent un diplôme »
L’objectif étant, grâce à plusieurs centaines d’heures d’enseignement adaptées aux non-francophones, d’acquérir et de certifier le niveau B2, indispensable à la poursuite d’étude supérieures. En complément, le projet Dilami propose également des ateliers d’éducation la citoyenneté, un accès facilité a des activités culturelles et un accompagnement personnalisé à l’orientation. « La meilleure des récompenses, c’est quand ces jeunes migrants obtiennent un diplôme », se félicite le président de l’UFTM, Philippe Raimbault.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires