Le directeur de Midi-Pyrénées Actives, acteur majeur de l’économie sociale et solidaire, a pour habitude de décortiquer des projets pour en établir la faisabilité. Aujourd’hui, c’est le Journal Toulousain qui étudie son dossier, en lui posant ses questions… décalées. Il s’est prêté au jeu !
Vous est-il déjà arrivé de vous endormir au cinéma, au théâtre ou toute autre manifestation culturelle ?
Non pas vraiment. Mais il m’est arrivé de lutter gravement contre un sommeil irrésistible. J’adore le théâtre, mais parfois ça devient verbeux et satisfait… Alors je pique du nez.
De quel luxe ne pourriez-vous pas vous passer ?
D’un café serré le matin. Et d’un deuxième. Sinon, il est difficile pour les autres de me parler. Et c’est quand même un luxe sympa quand les autres peuvent vous parler…
Y a-t-il des sujets que vous vous interdisez d’aborder ?
Aucun, mais ça dépend avec qui.
Pour décliner une invitation chez des amis, que prétextez-vous ?
Un rendez-vous hyper important avec un décideur de premier plan avec qui je dois sauver la planète qui en a gravement besoin à cause des requins de la finance mondialisée et dérégulée. Le truc marche sans fin, parce que le sauvetage est toujours en cours, et donc, vous comprenez, il faut encore affiner un peu le plan, ça prend du temps…
Quelle est votre chanson d’amour préférée ?
“A Case Of You”, de Joni Mitchel, dans son album mythique “Blue”… Bon, mythique d’après moi, évidemment.
Avec quelle personnalité aimeriez-vous échanger votre vie pour une journée ?
Comment ? Je ne suis pas moi-même déjà une personnalité ?
À quelle occasion avez-vous menti pour la dernière fois ?
À la question précédente.
« Le bonheur ne se trouve pas dans une nostalgie du passé »
Pour vous faire plaisir, quel plat faut-il vous cuisiner ?
Ça dépend qui cuisine… Un gratin de macaronis préparés par mon fils me fait fondre. Aucun chef ne peut rivaliser avec ça. Mais il y a aussi le Cheese-cake d’Agathe, ou la mousse au chocolat de Catherine, etc. bref, ça dépend qui cuisine.
Quel défaut jugez-vous rédhibitoire ?
L’égoïsme et le repli sur soi.
Que feriez-vous si vous étiez, le temps d’une journée, dans un corps du sexe opposé ?
J’irais voir un banquier au coin de la rue pour lui demander un prêt avec la garantie FGIF (Fonds de Garantie à l’Initiative des Femmes).
Une chanson a-t-elle marqué votre vie ?
‘’Blues for Jimmy’’, dans la version de Kid Ory… C’est le premier morceau de Jazz dont je me souvienne. Je l’ai écouté des centaines de fois. La partie de contrebasse à l’archer continue de m’émouvoir sacrément. C’est le morceau qui m’a fait aimer le jazz, ça ne s’est pas démenti depuis, même si je suis devenu un peu plus éclectique…
Quel a été le moment le plus heureux de votre vie ?
Presque chaque jour. De manière plus ou moins ténue ou violente, selon le cas… Je ne crois pas que le bonheur puisse se trouver dans une nostalgie du passé. Je ne crois pas que le bonheur puisse se figer dans un évènement, une occasion. Il s’agit plutôt d’apprendre à le laisser advenir. J’y travaille.
Quel serait votre pire cauchemar ?
Voir la finance solidaire infiltrée par des requins de la finance mondialisée. Mais il n’y a aucune chance que cela arrive. On veille au grain.
De quel objet personnel auriez-vous du mal à vous séparer ?
Depuis quelque temps, mes lunettes… ce n’est pas le plus drôle.
Avez-vous une recette miracle contre le stress ?
Non, je ne suis pas très fort pour les miracles. En revanche, pour le stress…
Qu’est-ce qui vous pénalise le plus dans la vie ?
Mon esprit d’escalier.
Qu’aimeriez-vous que l’on dise de vous après votre mort ?
«Je lui souhaite d’être heureux là où il est.»
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