FUSION. Depuis plus d’un mois, un nouveau restaurant a ouvert ses portes dans le quartier Arnaud Bernard. L’atypique Rocher de la Vierge réunit cuisine de bistrot et ambiance chaleureuse, sous le regard d’un chef de caractère.
©FranckAlix/JT« Ici, on peut manger des ris de veau en écoutant Radiohead », lâche le chef de ce nouveau restaurant. Mikael Lecumberry est un passionné du «mélange des mondes. » C’est aussi une des raisons qui l’ont poussé à s’installer dans ce local de la rue Merly : entre le quartier populaire d’Arnaud Bernard et celui plus chic des Chalets. « Ici, on aime recevoir alors je voulais que l’atmosphère soit celle d’une grande salle à manger où l’on est bien accueilli », explique-t-il dans un décor de chaises et tables dépareillées composant une ambiance moderne et chaleureuse.
Bien qu’il ait toujours aimé passer derrière les fourneaux, celui que tout le monde appelle “Mika” n’a pas un parcours de chef tout tracé : après des études de marketing, il est devenu musicien puis a finalement passé le pas et décidé de se lancer dans la restauration. Il a d’abord cuisiné pendant six ans au bar de l’Esquile, rue du Taur, « pour me former avant d’ouvrir mon lieu », précise-t-il avant de filer la métaphore: « Je voulais apprendre des partitions et maintenant que je les connais, je me permets d’improviser.»
«Une cuisine d’influence bistrot mais à la cool»
Ces morceaux de piano, il les réinvente donc tous les jours, au gré des produits du marché Victor Hugo ou du Cristal, et au fil des saisons. Il met un point d’honneur à choisir des produits de qualité, bio dans la mesure du possible. S’il aime particulièrement cuisiner les abats et sert aussi bien des rognons que de l’osseline (pièce de bœuf), il laisse aussi de la place aux poissons et aux coquillages, avec par exemple, des plats de joues de cabillaud ou des couteaux. «Une cuisine d’influence bistrot mais à la cool», explique Mikael Lecumberry.
À l’écouter raconter son histoire culinaire, on comprend vite que les relations humaines y sont primordiales. Il parle des plats de sa grand-mère à Biarritz, du boucher et du tripier du marché Victor Hugo qui « sont comme des potes pour lui » et que les « copains sont souvent là. » Il sirote son café avec décontraction, une douce musique en fond sonore : difficile de croire que “Mika” vient tout juste de s’installer. Il avoue qu’il ne pensait pas que tout ça se passerait si vite et que le restaurant afficherait complet à peine un mois après son ouverture. «Je voulais démarrer pépère, c’est raté», dit-il en souriant.
Infos pratiques
40 rue Merly, 31 000 Toulouse
05.34.30.80.38
facebook.com/bistrotlerocherdelavierge
Les tarifs :
le midi du mardi au samedi: entrée/plat/dessert 15 euros
le soir jeudi/vendredi: 6 à 10 euros l’assiette
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